FF HAZBIN HOTEL - Lies Of An Angel -

Chapitre 1

- Ça commence à faire un moment qu'il n'est plus lui-même ! Retentit la voix encolérée de Valentino dans la salle.

- Peut-être ne l'a-t-il jamais vraiment été ? Répondit le démon à tête de télé assis en face de lui.

- Est-il encore au studio ?

- Il est parti il y a dix minutes...

- Merde !

Il sortit de la pièce en laissant tomber sa chaise sur le parquet et en laissant un Vox dans l'incompréhension.

Il était très rare de voir Valentino énervé, ou même juste contrarié, comme il s'arrangeait toujours pour que les choses aillent dans son sens. Presque personne ne lui résistait. Et même si cela devait arriver, son talent pour les négociations faisait en sorte qu'il trouve toujours son compte dans n'importe quelle situation. Justement, un démon s'amusait quelques fois à lui tenir tête, un dénommé Angel Dust, mais c'était un petit jeu qui n'était pas bien méchant et qui plaisait même à Valentino. Tant que son employé ne dépassait pas les bornes...

Vox se décida à le rejoindre. Il sortit de la salle sans même prendre le temps d'éteindre la faible lumière qui éclairait la pièce. Trop soucieux de savoir comment la situation avançait. Il retrouva Val le téléphone scotché à son oreille, et le visage crispé, impatient. Il devina qu'il cherchait à joindre le démon araignée qui visiblement, ne répondait pas. L'appareil avait inévitablement rejoint le sol...

* * *

Cela faisait une demi-heure qu'Angel Dust avait quitté le studio. Les poings serrés et la capuche sur la tête pour éviter qu'un quelconque inconnu ne l'accoste dans la rue, il avançait jusqu'au Happy Hotel. Ou plutôt jusqu'au "Hazbin Hotel" d'après le sourire sur pattes qui devait sûrement s'y trouver.

Il y arriva quelques minutes après, et revêtit ce sourire qui lui illuminait le visage avant de rentrer, bien sûr, sans frapper à la porte. Le visage joyeux de Charlie le salua.

- Bonjour Angel ! Dit-elle.

- Bonjour cher ami ! Le salua Alastor juste après la princesse des Enfers.

- Bonjour, Al ~ Répondit-il avec son air coquin habituel.

- Oh ! Bonjour ! Niffty venait d'arriver. J'ai passé un coup de balai dans votre chambre et j'y ai fait un peu de rangement. J'espère que vous ne m'en voulez pas !

- Pas de problème ~

En réalité, Angel était un peu inquiet de sur quoi elle aurait pu tomber... Mais bon, il ne pouvait pas lui en vouloir, c'était malgré tout un service rendu.

Il se dirigea vers sa chambre d'un pas fatigué, et même avec toute la bonne foi qu'il mettait à cacher sa fatigue, Vaggie qui allait rejoindre les autres l'avait remarqué. Mais ne dit rien. Même si elle se doutait bien que quelque chose n'allait pas.

Il ouvrit la porte et se laissa tomber à plat ventre sur son lit. Comme s'il n'avait pas dormi depuis trois jours. Mais si une chose était vraie, c'était qu'il avait très mal dormi la nuit précédente.

- Quelle journée ! S'exclama-t-il.

Suivit d'un soupir qui montrait bien l'étendue de sa fatigue.

* * *

Plus tard dans la soirée, Charlie l'avertit que le repas était prêt. Il descendit dans la salle à manger alors qu'il était au téléphone avec une amie qui lui disait qu'elle aimerait le voir.  « Demain, peut-être... » avait-il répondu avant de raccrocher.

À table, Charlie et Alastor était en pleine conversation, une conversation qui semblait "passionnante" vu comment Alastor s'y investissait. À côté, on pouvait voir Vaggie qui lui jetait des regards noirs. Pas étonnant comme elle le détestait depuis son arrivée... Husk mangeait tranquillement sans rien dire et Angel faisait de même. Il fit en sorte de vite finir pour pouvoir se retrouver seul dans sa chambre. Malgré sa discussion avec Al, Charlie ne manqua pas de se soucier de son état.

- Tu ne restes pas avec nous, Angel ?

- Non, j'ai des choses à faire chéri ~

- Il y a un souci ?

- Non, aucun.

Sa deuxième réponse avait perdu de la patience dont il avait fait preuve jusqu'à présent. C'était compliqué de ne pas céder à l'envie de se confier quand il s'agissait de Charlie, qui se souciait de tout le monde...

Il monta et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche. Il se déshabilla et fut dégouté de son propre corps. Et avant de rentrer dans la cabine, il reçut un message de son patron :

« Il va falloir qu'on parle, Angel »

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À suivre...