L'histoire d'une vie , banale

Grandir introverti

Eh bien, ça faisait longtemps que j'étais pas passé par ici.
Bonjour, vous, les quelques lecteurs.
J'ai pas mal de choses à raconter...

J'ai "grandi" depuis la dernière fois où j'ai écrit, j'ai grandi mentalement.
Je ne pense plus de la même manière, ne regarde plus du même œil; j'ai changé.
Je pense que je ne me suis jamais senti aussi mal qu'aujourd'hui.
Je hais mon apparence, je hais mon père, je hais mon quotidien, je me lasse de tout.

Je n'ai jamais aimé ce à quoi je ressemblait, et c'est toujours le cas aujourd'hui.
Je ne peux même pas me regarder dans un miroir sans constater tous les défauts et ne voir aucune qualité chez moi, dans mon visage, dans mon expression, dans mon corps.
Je suis laid.
Ou bien juste pas à mon goût.
Mais dans les deux cas, je ne m'aime pas tel que je suis.

Je déteste mon père aussi, oui.
Il me prend pour un gamin de 5 ans, se comporte comme un idiot, ne glande rien de ces journées en général, ne touche même pas le chômage, il est alcoolique, il fait très peu souvent des tâches ménagères et laisse tout à ma mère;
Mais surtout...
Il fait poussé des plantes illégales dans notre placard.
C'est là d'où vient la photo du dessus (je l'ai retouché évidemment).
Je vis donc avec un père flemmard, qui ne gagne pas d'argent, qui en utilise, qui ne nous aide en aucun cas et qui nous apporte des problèmes.

Ce quotidien... m'ennuie.
J'en ai marre de toujours faire la même chose de mes journées, de ne pas varier, de me fatiguer à recommencer et continuer chaque matinée à penser et repenser à ce qu'il s'est passé.
Je n'ai jamais autant aimé une fille qu'elle...
Et je ne parle pas d'Anaïs.
Moi et Anaïs sommes devenu amis depuis, je passe presque tout mon temps avec elle, Luc et Yasmina...
C'est cette dernière que j'aime.
Yasmina.
Je l'aime plus que je n'ai jamais aimé n'importe qui.
Mais encore une fois, ce n'est pas réciproque.
Elle ne veut pas être en couple avec un ami.
Un ami.
Mais je ne peux pas arrêter de penser à elle...
Je pense tout le temps à elle.
Et desfois, après avoir eu la tête dans les nuages, je retourne sur Terre, et me souviens de cette phrase...
Je ne serais jamais plus qu'un ami.
Même si elle m'a mis un râteau, je l'aime encore, mais ça me fait mal.