Chapitre 2

2.3K 186 143
                                    

Julian

Lorsque je débarque dans cette baraque bondée de monde, je me dis que je vais encore passer une soirée tranquille à descendre quelques bières pour décompresser. L'étudiant dissipé que je suis est plutôt crevé par ce petit boulot de jardinier qui lui prend tout son temps libre -surtout en ce début de printemps où la végétation reprend ses droits après de longs mois d'absence- que par les cours qu'il sèche à longueur de temps. Mais ce soir, je vais tenter d'oublier ma semaine de travail, et qui sait, je finirai peut-être la nuit dans les bras d'une nana consentante. Les blagues stupides de mes deux potes, Kevin et Tony, m'aidant à me détendre, je fais l'inventaire des nanas susceptibles de combler mes attentes. Rien à l'horizon, mis à part quelques gonzesses pleines aux as, habillées comme des putes de luxe. Autant dire que je ne trouve pas ma cam jusqu'à ce que mes yeux tombent sur un joli petit lot qui semble un peu perdu parmi ces connards d'étudiants. J'aperçois deux nichons qui débordent légèrement du décolleté de sa robe rouge, une taille fine et des hanches qui ne demandent qu'à être bien pris en main. Conclusion, un petit corps appétissant qui convient aussi à l'intérieur de mon jean qui se tend lentement, me faisant déglutir comme un con.

J'en salive déjà.

Pourtant lorsque je croise ce regard noisette, mon cœur s'arrête de battre quelques secondes.

— Putain ! crie Kevin contre mon oreille, de sa voix alcoolisée. T'as vu comment elle te mate ?Jolie poupée !

— Ouais ! Elle est plutôt bien roulée.

— Tu m'étonnes ! lance Tony. Je veux bien me dévouer pour lui faire passer un bon moment.

Tout en la dévorant des yeux, je donne un coup de coude dans ses côtes en riant.

— Laisse tomber mec ! Cette nana n'est pas pour toi.

Amusé, je la laisse me dévisager avec beaucoup d'intérêt, mais lorsqu'elle se rend compte que mes potes et moi la matons, elle rougit avant de faire demi-tour.

— Bien joué les gars ! Vous lui avez fait peur, je rage en la voyant me tourner le dos.

Elle engloutit cul-sec le punch qui se trouve dans son gobelet -jolie descente soit dit en passant- mais mon intérêt se porte surtout sur son cul qui ne manque pas de me faire de l'effet. Son verre posé, elle fuit vers l'extérieur comme si elle voulait se barrer.

Oh non, non, non ! Ne file pas tout de suite mon ange !

— Allez mec ! Vas-y ! s'empresse de me proposer Kévin en me poussant. Elle va foutre le camp.

Je ne réfléchis que deux secondes avant de suivre à la lettre les conseils avisés de mon pote qui pour une fois, n'a pas vraiment tort. Je fourre un chewing-gum dans ma bouche pour rafraîchir mon haleine et dégager cette odeur de bière. Tel un chasseur, sans me faire repérer, je garde les yeux rivés sur cette nana dont le déhanché satisfait pleinement l'intérieur de mon caleçon qui ne vibre que pour elle depuis dix minutes. Je la repère à quelques mètres, elle se fait accoster par deux pots de peinture qui l'accompagnent dehors. Je reste à l'écart tout en attendant patiemment qu'elles dégagent pour me laisser le champ libre. Je ne sais pas trop ce qu'elles lui racontent, peut-être lui proposent-elles un plan à trois puisque, même à cette distance, je distingue ses joues virer au rouge. Mon imagination ne se fait pas prier pour tourner à plein régime tandis que je détaille sans pudeur ces trois nanas que j'imagine dans des positions plutôt coquines. D'un geste peu gracieux, je pose ma main sur mon entrejambe pour calmer ma queue qui tente une ascension dans mon caleçon.

Ne me jugez pas ! Je reste un mec après tout.

Au bout de cinq minutes, elles se cassent enfin. J'en profite pour faire deux pas dans sa direction, mais je stoppe net quand arrive à son tour, une autre nana à la peau mate et plutôt bien foutue qui lui prend la main pour l'entraîner vers la maison.

l'emprise des sensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant