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avant propos : cette histoire est en lien avec Rouge à Lèvres (Nekfeu) mais il n'est pas nécessaire de l'avoir lu pour comprendre cette fanfiction. Bonne lecture :)


a @thirtyheart's production

𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐃'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑
= 𝐎𝐦𝐧𝐢𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭

𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐃'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑= 𝐎𝐦𝐧𝐢𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭

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2018

L'air frais d'un Paris endormi sous les coups de minuit tapait contre la joue d'une jeune italienne qui était assise là depuis un nombre d'heures incalculable. Elle était seule, éclairée par le halo d'un simple lampadaire défectueux où volaient autour des insectes de nuit.

Les genoux contre sa poitrine et une cigarette crépitante au bord des lèvres, elle observait le vide en face d'elle qui reflétait à l'identique ce qu'elle ressentait à l'intérieur d'elle-même.

Rien. Le néant. Le noir. Le brouillard.

Elle ne prenait même plus la peine d'épousseter les larmes sur ses joues qui formaient une nouvelle couche sur son visage, elle n'osait d'ailleurs même pas se regarder dans un miroir, le résultat devant forcément être catastrophique.

De ce fait, elle ne relevait même pas la tête quand un homme s'asseyait à coté d'elle, l'air fuyard et mal à l'aise également.

Lui non plus ne calculait pas la jeune femme, il avait une trop grande peine au niveau de la poitrine pour faire attention à qui que ce soit.

- T'as un briquet ? lui demandait-il simplement alors que la femme aux cheveux de geais lui en tendait un. Ci-mer.

- De rien.

Le silence revenait pas à pas tandis que la jeune femme resserrait ses bras autour de ses genoux, coinçant son menton à l'intérieur pour se procurer un peu plus de chaleur au milieu de cette nuit froide parisienne.

L'homme a côté d'elle relevait légèrement la tête pour extirper la fumée par sa bouche dans un bruit sourd. Ses cheveux blonds courts bougeaient légèrement à cause du vent et il se demandait soudainement pourquoi il s'était assis près de cette inconnue.

C'était comme s'il avait senti qu'elle était aussi vide comme une coquille, comme lui.

Oh oui, il était tellement vide.

- Mathieu. disait-il simplement pour briser le blanc qui enfermait ces deux jeunes gens. Et toi ? il tournait sa tête vers elle.

- On se connait ? répondait-elle presque de manière agressive sans regarder le fameux Mathieu.

- Toi peut-être. il lui tendait sa main. Appelles-moi PLK ou lak-po si tu préfères.

𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘥'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant