La cave

Chapitre 1_ Le choc.

Mes tempes me lancent. J'ai la tête qui tourne. La douleur anesthésie tout mes sens et paralyse mon corps. Mes pensées cherchent un point où s'accrocher mais rien ne vient. La douleur a pris le dessus.
Je tente péniblement d'ouvrir mes paupières. Je ne vois rien. Je suis dans le noir le plus complet. Une odeur de renfermé m'attaque les narines. Où suis-je ?
La douleur m'est insupportable, il faut que ... je...

"- Elle est réveillée ?
- L'instant d'avant elle l'était mais elle ne l'est de nouveau plus.
- La voilà qui revient à elle !
- Où ... où suis-je, balbutia la jeune fille, Qui... qui êtes-vous ?
- Pour ta première question impossible de te répondre avec précision, expliqua une voix masculine, D'après ce que nous avons constaté nous sommes dans une pièce verrouillée ,humide et non éclairée... Quand à ta seconde interrogation, je peux me permettre d'être plus précis, je suis Valentin et voici nos compagnons d'infortune..."

Je ne l'écoute plus. Ma tête me lance de nouveau. Mes liens aux poignets et chevilles sont trop serrés, je ne sens plus mes extrémités. Je ne sens plus rien, la douleur a repris le dessus. Je me sens... partir...

"- Elle tourne de l'oeil !
- Reste avec nous ! Toi, ordonna le dénommé Valentin à une autre ombre, défaits lui ses liens. Elle étouffera peut-être moins."

L'inconnu.e servile s'exécuta, tandis que l'autre tentait de la maintenir éveillée. Soudain les liens cédèrent, Scrtch, et la jeune fille paru se détendre un peu. Sa respiration était plus apaisée mais elle restait encore dans ce purgatoire entre rêve et réalité, vide et douleur.

Le gros hématome visible sur sa tempe n'augurait rien de bon...

Enfin après plusieurs heure à la veiller, la captive émergea du royaume de Morphée. Laissant son regard s'habituer à la pénombre ambiante elle distingua 3 ombres. Certainement ces sauveurs... bien que l'un d'entre eux, assit dans un coin de la pièce, ne semblait se soucier de son état.

"- Tu vas mieux ?, lui demanda une voix chantante.

La voix de Valentin, pensa-t-elle

- Oui merci... je dois être encore sous le choc... Sais tu ce que nous faisons ici ?
- Hélas, je l'ignore. Lorsque je me suis réveillé, ces deux là, dit-il en désignant ses camarades du doigt, l'étaient déjà mais n'en savent pas plus que moi...
- Quelle est la dernière image dont tu te souviens ?, demanda-t-elle de but en blanc.
- Un repas de famille, tout ce qu'il y a de plus basique. Je me revois avec mes parents, mon petit frère... Mes parents !, s'écrie-t-il soudain, Ils doivent être morts d'inquiétude..., Savez vous depuis combien de temps sommes nous à végéter ici ?
- Une journée sinon deux, lui répondit une voix dans la pénombre, une voix aux accents durs et rustre que l'on entend dans les campagnes du Sud des États-unis, Quand je me suis réveillé vous étiez tous dans les vapes et depuis j'attends. J'vous avoue que je commence à avoir sacrément la dalle..."

Comme pour répondre à sa demande, on entendit un bruit...

Clinck, clinck,clinck

Et la lumière fût ! Permettant ainsi aux prisonniers de se reconnaître.
Un jeune homme brun aux yeux noisette rieur et un blondinet à l'air craintif se tenait près d'une jeune métisse. Dans un coin de la pièce vide se trouvait un jeune afro.

Le bruit continuait, s'intensifiait jusqu'à qu'une trappe s'ouvre laissant apparaître un festin pour les affamés : des sandwiches et de l'eau.

Mais pourquoi des sandwiches maintenant et pas avant ?

"- Est la première fois que tu te plains ?, questionna la jeune métisse
- Il se pourrait b'en qu' oui..., avoua le jeune homme un sandwich à moitié entamé dans une main.

Mais à la lumière du jour, on voit tout sous un autre angle...

"- Des caméras ! Des micros, s'écria le Blondinet, en pointant du doigt les gadgets, On nous écoute ! Et on nous voit !!!

                                                              

J'espère que cette mise en bouche vous à plus.

Que pensez vous des personnages pour le moment ?
Un coup de coeur ?

Dites moi tout !

À la revoyure chers lecteurs et lectrices ! 👁