Chapitre 1

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J'avais pris le paris que si un nouveau reconfinement avait lieu, alors je posterai cette petite fanfiction pour vous occuper, et essayer de vous envoyer du fluff en cette période qui s'annonce compliquée.

Sur ce, enjoy.

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" Tu exagères Maki, ça ne doit pas être si horrible que ça."

" J'en suis à un point où j'ai créé une collection automne hiver."

Un rire se fit entendre de l'autre côté du téléphone avant que l'interlocuteur ne réponde finalement.

" Et alors ? Bon, on est en avril, mais détail mon chou, au moins tu te prends à l'avance."

" Une collection automne hiver pour mes CHATS Oikawa !"

Le silence s'installa tandis que Hanamaki, présentement assis sous les boîtes aux lettres de son immeuble, soupira. Le confinement avait démarré depuis 2 semaines, et déjà, il sentait qu'il n'allait pas y survivre. Sa boîte, une marque de vêtements qui tardaient à se faire connaître selon lui, avait dû se mettre en arrêt, provoquant de ce fait le chômage partiel de leur styliste. Celui-là même qui, au bord de la folie créative, avait donc décidé de se lancer dans la création de vêtements pour la jante féline. Un nouveau soupire passa la barrière de ses lèvres, tandis que sa tête alla heurter le mur derrière lui. Oh rage, oh désespoir.

" Sucre d'orge" l'interpella finalement son meilleur ami et collègue.

" Oui ?"

" Je veux absolument que tu prennes en photo tes chats et que tu me les envoies. Question de vie ou de mort."

" Je t'envoie qui ? Mes chats ou les photos ?"

" Les deux, mon chou, les premiers tiendront compagnie à Tetsu-chan, et pendant ce temps, je m'occuperai de lancer ta propre boîte. Habiller les chats, c'est du génie !"

Oh pitié. Il n'avait en rien besoin qu'Oikawa l'encourage dans sa folie. Il s'apprêta à répondre que non, décidément non, lancer une marque pour chat, ce n'était clairement pas l'idée du siècle. Mais, fort heureusement, ou hélas, il hésitait encore, une autre voix intervint.

" Pourtant d'habitude, toi, tu me préfères nu, c'est à dire sans vêtement, Oik's."

" Oh merci de ta grande perspicacité Tetsu-chan, que ferais-je sans toi ?"

" Tu serais comme Maki, c'est-à-dire au bord de la folie. Et ton corps ne supporterait pas l'absence du mien."

" Rassure-moi beau brun, tu sais que tu n'es pas irremplaçable ? Et arrête de d'identifier comme un chat."

Hanamaki ferma ses yeux, délaissant son téléphone, tout en attendant que les deux idiots aient fini de se chamailler. Fallait avouer, il était quand même sacrement jaloux. Pas parce qu'il aimait l'un des deux, non ça serai fou, mais parce qu'au moins, ces deux-là, passaient le confinement ensemble. En amoureux. Petite prière au propriétaire d'Oikawa qui allait finir par se suicider par sa faute.

" Si je n'étais pas là, la seule interaction sociale que tu aurais ça serai avec ton sèche-cheveux Oikawa !"

" Et il n'y a pas photo sur le fait qu'il est de bien meilleur compagnie."

" Les gars... J'ai vraiment besoin de-" les interrompt finalement Maki, toujours les yeux fermés.

" Dormir ? Chouchou repose-toi un peu, vois le confinement comme des vacances."

" De t'envoyer en l'air ? Ça te détendra."

" J'allais dire me soûler, mais la dernière option me paraît tout aussi bien. Sauf que je connais aucun de mes pecno de vois-"

Son téléphone se fit soudain agripper, puis arraché de ses mains. Sursautant, et se prenant ainsi le coin de la boîte aux lettres sous laquelle il était, il sortit de sa cachette, souhaitant vivement reprendre son bien. Celui-ci était tendu dans sa direction, avec la mention "appel fini" d'afficher. Remontant son regard le long du bras, il finit par tomber sur un homme, au regard plus qu'amusé.

" Salut" le salua l'inconnu en lui redonnant son téléphone.

Maki haussa un sourcil, plus qu'intrigué. Qui était ce mec sortit de nulle part, avec autant de style que Jena Lee dans sa jeunesse, et qui semblait attendre une réponse. Depuis quand avait-il, lui, Hanamaki Takahiro, célibataire depuis toujours, un voisin aussi canon ? Bon sang, s'il avait su, la fête des voisins, il y aurai participé tous les ans.

" Désolé pour ton téléphone, mais ils n'allaient de toute façon pas t'aider dans ton problème."

" Oh parce que vous, vous pouvez ? Et merci de ne pas me tutoyer, on n'est pas proche que je sache."

Se relevant, parce que discuter à genoux, ce n'était pas poli, il dépoussiéra sa tunique puis jugea du regard l'homme présent.

" Je peux au moins régler l'un des deux. Très jolie robe au passage."

" Lequel ? Merci, mais c'est une tunique, pas une robe."

" Lequel aimerais tu assouvrir en priorité ?"

Oooh, il sentait le piège se refermer autour de lui, aussi facilement qu'un magasin durant le confinement. Pour sa défense, le mec était vraiment beau, du genre à faire pâlir de jalousie Ryan Gosling. Plongé dans ses pensées, il ne sentit pas tout de suite que son vis-à-vis s'était sensiblement rapprocher de lui, ne le lâchant pas du regard.
Hanamaki se mit à déglutir, encore incertain de sa réponse. Néanmoins, il n'eu pas besoin de la formuler, que l'homme reprenait.

" Je plaisante. Je suis déjà pris, mais par contre j'ai de quoi nous offrir une belle cuite si tu veux."

Fier de son petit effet, il se recula à une distance raisonnable, et tendit sa main.

" Alors ?"

Maki hésita, essayant vainement de trouver une raison valable de refuser cette proposition, pourtant oh combien alléchante. Mais après tout, que risquait il ?

Pas mal de chose, lui souffla sa conscience.

Secouant doucement la tête, il se mit fit finalement à afficher son sourire provocateur, célèbre dans sa boîte, et serra la main tendue.

" Ça marche. Go rendre le confinement plus supportable. Comment tu t'appelles au fait ?"

" Matsukawa Issei. Enchanté, Maki ?"

" C'est Hanamaki Takahiro, mais ouais... Maki ça fonctionne aussi."

" Alors appel moi Matsun, on y va ?"

" C'est partie !"

🌺 Confinement: Tome 1 Matsuhana 🌺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant