Princesse, Guardienne et Pirate. {Sanji X Oc}

💛Chapitre 3💛

Une fois tout le monde à table, tu eu un petit aperçu de l'équipage au complet. Luffy se jetait sur la viande, Zoro sur le saké, et Sanji s'évertuait à les faire manger proprement, sans grand succès.
Nami finit par accaparer l'attention :

- Maintenant que tout le monde est là, explique-nous ce qui t'es arrivé.

- Chest vrai Cha, rachonte nous ! Marmonna Luffy la bouche pleine.

Tu soupira, par où commencer ?

- Très bien. Je vais essayer de faire simple.
Je suis née sur une île nommée Ephédia, mes parents en étaient les souverains.

Ussop s'exclama :

- T'es une princesse alors ??

- Hum, oui, c'est ça. Au moment de ma naissance, mes parents étaient en très mauvaise posture, un sorcier les a trahis et s'est emparé du trône à leur place. Personne ne sait ce qui est arrivé au roi. Mais quand ce sorcier, Gramorr, à voulu se saisir de la couronne de la Reine, il a découvert qu'elle avait une protection magique.

L'équipage entier était suspendu à tes lèvres, attendant la suite.

- Cette couronne renfermait une magie exceptionnelle, cachée au cœur des Saphirs d'Éphedia. Ça aurait été une catastrophe si Gramorr avait pu les utiliser pour mener à bien ses projet maléfique. Les Saphirs ont donc été dispersés et envoyés aux quatre coins du monde afin d'échapper à l'emprise de Gramorr. Mais il n'y a pas que les pierres qu'on a éloignés pour les protéger...

Tu marqua une pause. Ces événements étaient toujours un peu douloureux à évoquer, et Sanji vint poser sa main sur ton épaule pour t'encourager à continuer. Tu releva la tête et reprit ton récit.

- Bref, je vous passe les détails. Disons simplement que j'ai atterri sur une petite île d'East Blue, où une généreuse femme m'a trouvé sur le pas de sa porte. Elle s'est occupé de moi comme de sa propre fille, et j'ai vécu très heureuse pendant des années. Et puis un jour, deux adolescentes de mon âge sont venues me voir et ont commencé à me raconter ce que je viens de vous expliquer.

Nami interrompit ton récit :

- Et tu les a crues ? Nan parce que moi j'aurais eu du mal quand même.

Tu esquissa un sourire.

- Non, évidemment. Mais, alors qu'elles tentaient de me convaincre, on s'est fait attaquer par deux jeunes qui lançaient du crystal. Elles m'ont protégé, mais j'étais terrorisée et je me suis enfuie sans me retourner. Nos assaillants en ont profité et m'ont isolé, je me suis retrouvé acculé. Ils allaient me tuer, et je me suis mise à hurler. D'un coup, un bouclier s'est formé et une rafale de vent les a expédié la tête la première dans l'eau.

Tout le monde t'observait avec des yeux ébahis.

- C'était la première fois que j'utilisais mes pouvoirs, et je peux vous dire que j'étais secouée. Talia et Auriana, qui avaient tenté de m'aider au début, m'ont tout expliqué, et je les ai crues cette fois. Pendant des mois, elles m'ont entraîné et m'ont appris tout ce que je sais sur mes origines. Nous étions devenues inséparables. Les sous-fifres qui nous avaient attaqué ont recommencé des dizaines de fois, sans succès. Au contraire, plus je les affrontait, plus mes pouvoirs se renforçaient.

Tu laissa échapper un petit rire nerveux avant de reprendre, l'air grave.

- Seulement un jour, tout s'est emballé. Une attaque plus sournoise, et les filles ont été capturées. J'ai réussi à les sauver, mais c'était trop tard. J'en avais assez vu. Elle avait été blessées, et je ne voulais pas que ça se reproduise. Alors je leur ai demandé de m'enmener sur Ephédia. C'est de là que je viens, et c'est aussi là-bas que j'ai été blessée.

Zoro t'interpella :

- Justement, et Luna dans tout ça ?

Tu lui répondit :

- J'ai rencontré Luna dans un coin isolé de l'île où je vivais, je devais avoir 10 ans, tout au plus. Elle était mal en point, un piège de chasseur de dragons l'avait blessé, alors je l'ai soignée et elle s'en est vite remise. Et puis un jour où je lui apportait du poisson, elle m'a attrapée et j'ai finit sur son dos. Elle a décollé et on s'est envolés. J'ai adoré ça, et c'est devenu notre passe-temps à toutes les deux.

Luna, couché à côté de ta chaise comme à son habitude, posa sa tête sur tes jambes et se mit à ronronner comme un gros chat.

- Vous voyez, une fois qu'un dragon t'offre sa confiance, il n'y rien qu'il ne puisse faire pour toi.

Luna poussa un grognement approbatif, et continua à ronronner.

Robin prit la parole :

- On ne sait toujours pas comment Sanji et toi vous êtes rencontrés.

Sanji lui répondit en se tournant vers toi avec un petit sourire en coin :

- Si je me souviens bien, tu étais une fidèle cliente du Baratier, pas vrai ? Je me suis toujours demandé comment tu pouvais venir déjeuner toutes les semaines sans que j'arrive à repérer ton bateau d'ailleurs, dit-il d'un ton amusé. Je comprends mieux maintenant, tu venais sur Luna. J'aurais du m'en douter. 😉

- Effectivement. C'était bien pratique, et j'étais sûre d'être à l'heure, Luna déteste être en retard, répliqua-tu en riant.

La discussion se continua tard dans la nuit. Tu expliqua notamment aux Chapeau de Paille les particularités de ta magie, ou encore la difficulté de voler sur un dragon. Finalement, la fatigue commença à se faire sentir et tout le monde alla progressivement se coucher. À la fin, il ne restait plus que Robin, Sanji et toi. La brune était fascinée par l'histoire de ton royaume que tu ne connaissais que par la bouche de tes amies.

- C'est incroyable, j'avais lu quelques documents sur une île gouvernée par des magiciennes, mais je pensais que ce n'était qu'une légende.

- Il faut croire que non.

- Dis-moi, ton île a sûrement une langue propre non ?

Tu t'exclama :

- Oui, mais je ne la connais pas vraiment, j'en ai vu quelques extraits, mais leur alphabet n'a rien à voir avec  celui que nous connaissons. Il faudra bien que l'apprenne un de ces jours, et je sens que je vais galérer quand ce jour-là arrivera !

Robin ria.

- C'est possible. Bon, je vais aller me coucher, il est tard.

Sanji, qui venait de terminer la vaisselle, lança :

- Je vais gérer le reste, va dont te reposer. Je m'occupe de cette boule d'énergie.

Tu t'offusqua :

- La boule d'énergie ne t'a rien demandé, Moeusieur !

- C'est ça, c'est ça.

- Grrrr.

- Moi je vous laisse hein.

Robin s'en alla, vous laissant seuls.