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- Donc toi et moi, on va se battre ? Elle demanda
- Exactement. Par contre, si l'envie d'abandonner te prend, tu peux déclarer forfait, et donc; tu seras disqualifiée.
"En espérant que ce soit aussi succulent qu'excitant."
Elle se reconcentra sur l'homme devant elle, mais ce dernier n'était pas présent. Elle se retourna, et ne vit pas le point de ce dernier arrivé, alors que de son autre main, il sortit une paire de ciseaux dont les lames sont tranchantes.
La rousse se concentra réellement, et alors que le ciseau se dirigeait d'une vitesse impressionnante en direction de sa nuque, prêt à l'égorger sans pitié, elle prit le poignet armé de l'homme, et lui retourna le bras d'un seul geste. Il hurla de douleur, avant que sa main libre ne vienne tirer les cheveux de la femme pour la faire tomber à genoux. Elle termina donc dans la position voulue, mais alors que le pied du vieil homme allait s'abattre sur son crâne, elle se pencha en arrière, et prit la cheville de ce dernier de sa main, et le souleva afin de le faire tomber à son tour.
Elle empoigna violemment son cou, et de sa main libre, elle ouvra de force la bouche du garçon, et de ses deux mains cette fois-ci, alors que son genoux forçant sur le torse de ce dernier afin de le maintenir couché, elle lui écarta la mâchoire afin de l'éclater.
De grosses flaques de sang vinrent s'étaler sur le visage pâle de la rousse, alors que cette dernière prit d'un rapide geste le ciseau, et enfonce ce dernier dans la gorge - pile sur la pomme d'Adam - de l'assaillant, et lui asséna une dizaine de coups sans répit et douceur.
Sous ses cris de souffrance, elle se leva, alors que sa jupe était salement tachée de son sang répugnant, ainsi que ses mains et ses joues.
Hasana l'observa quelques secondes mourir et se tordre de douleur, et quitta la salle, non sans avoir un mal de tête grandissant.
Elle fut prise au dépourvu par une porte lui demandant de choisir quel couloir emprunter. Elle soupira et prit un au hasard: la gauche. Et cette étape se répéta une cinquantaine de fois, prenant toujours la gauche, avant qu'elle n'arrive derrière une dernière porte où aucun choix n'étaient imposés.
Elle pénétra la salle, et vit six adolescents et adolescentes tenir diverses armes dans leurs mains. Une jeune fille au regard vide et à la bouche horriblement fendue, prit la parole d'une voix mal-entretenue :
- Nous devons te planter dix lames dans le corps avant que tu n'atteignes la porte tout au bout du couloir, là-bas. Elle dit en pointant la porte désignée
Hasana soupira, et se mit en position de course. Elle n'avait pas le droit d'attaquer mais elle était la cible de six enfants atteints de graves troubles mentaux.
Ce cirque dura trois heures.
Quatre lames étaient plantées dans diverses parties de son corps, mais son mal de tête l'empêchait de faire le moindre effort pour les retirés. Une dernière porte se présenta à elle, et une machine était devant celle-ci.
"La même machine du debut."
Elle posa son bracelet électronique dessus, et la porte automatique s'ouvrît. Elle pénétra l'immense pièce, et vit un seul candidat :
Hisoka.
- Numéro quarante-huit; Hasana. Arrivée en seconde avec six-heures et vingt-deux minutes.
Elle l'ignora simplement, et s'assit à côté de lui, une dizaine de mètres plus loin.
Un long silence de quelques minutes s'installa, mais fut coupé finalement par le garçon aux allures folles :
- Tu es douée. Je pensais que tu serais morte. Il regarda les quatre lames plantées
- Bien-sûr que je suis douée. Elle répondu à cette évidence
Elle soupira, et finalement, elle retira une première lame, grimaçant faiblement à la petite douleur l'encombrant mais supportable, et en fit de même avec toutes les autres, sous les regards insistants de son frère.
"Pourquoi me regarde-t-il comme ça ?"
- Arrête de m'regarder.
- Quoi ? Je ne peux pas m'inquiéter pour ma sœur que j'aime tant ? Il sourit narquoisement
Elle lui sourit de la même manière en retour, alors que de son doigt taché de sang sec, elle lui fit un honneur majestueux avec son majeur.
- Bonjour à tous, la quatrième épreuve se déroulera sur l'ile de Zebirou que vous voyez. Le nouveau moniteur pointa au loin une île décorée d'arbres
Alors que tous furent déconcentrés par l'île au loin, le moniteur claqua de ses doigts, avant que deux autres hommes cicatrisés ne viennent positionner devant tous un chariot sur lequel reposait une boîte en acier.
- Je vous explique, nous allons procéder à un tirage au sort.
- Et c'est quoi l'but du tirage ?
- Déterminer les chasseurs et les gibiers. Vous-avez là une boite, il y a vingt-quatre cartes numérotés à l'intérieur. Les cartes contiennent les numéros de badge de tous les participants restants. Maintenant, vous-allez venir piocher une carte dans l'ordre auquel vous êtes sortis de la tour.
Après un court silence, il reprit la parole :
- Que le premier candidat vienne piocher.
Hisoka marcha fièrement sous les regards des autres, alors qu'il plongea sa main pâle dans la boîte, et après quelques secondes, il en sortit une carte, un sourire enjoué se dessinant sur son visage en folie.
- Au deuxième candidat.
Hasana, sa jumelle, sourit de la même façon, et se dirigea vers la boîte dans laquelle elle y glissa sa main tachée de sang, à son tour. Elle en sortit aussi une carte, mais rien dessus n'était marqué. Elle ignore ce détail inintéressant, et se dirigea vers l'arrière de la troupe, n'observant plus les joueurs piochant à leurs tours leurs cartes.
Non, elle préférait dévisager son frère dont la haine l'a rongeait tous les jours.
Cinq minutes passèrent, et les candidats possédaient tous leurs bouts de carton.
- Maintenant que tout le monde est servit, enlevez l'autocollant qui se trouve sur la face de votre carte, vous y trouverez le numéro d'un badge. Vous serez donc amener à prendre le badge du numéro indiqué.
Comme dit, la rousse enleva délicatement l'autocollant, et regarda le numéro indiqué sur celle-ci.
"118.. c'est l'bouffon avec son singe."
- Bienvenue à bord de ce bateau, je me présente; Kara. Félicitation pour avoir survécu jusqu'ici ! Nous devrions arrivés sur l'ile dans environ deux heures, vous-avez carte blanche sur le bateau.
La femme aux cheveux d'un orange flamboyants quitta ensuite la petite centaine de candidats encore vivants.
