Je sais que ça vous paraît gnagnan, mais j'ai toujours rêvé de rencontrer le prince charmant, bon ça c'était quand j'étais petite, mais si vous demandez à l'Anaïs d'aujourd'hui, je vous dirait que les garçons toxiques sont les plus beaux connards que la Terre a créé et surtout les plus sexy.
-J'en ai marre de ces livres a l'eau de rose là, quel garçon va ramener un ours géant à sa copine? Dis-je, tout en jetant le livre sur le côté de mon lit.
-Merde je suis conne j'ai oublié de faire mes devoirs. PUTAIN!!Criai-je.
Mais il était un peu tard et je devais aller au gymnase, Lausanne n'est pas une grande ville comme New York ou plus près Genève, mais son
architecture la rend magnifique. Comme à mon habitude j'arrives essoufflé parce que 800 mètres de montée ce n'est pas rien. Je marchai entre les gens et j'ai bousculé un mec, il était clairement dégeulasse, mais vu le temps que j'ai passé sans m'être taper un gars, même Godzilla m'irait. Les deux étages du gymnase m'ont tué de plus avec le masque contre le Corona. J'arrives au second étage, essoufflé, suante comme une limace, et rouge comme une tomate. Il y avait ce mec, que j'ai rencontré le premier jour, il s'appelle Rafael. Je ne lui est jamais parler, mais je connait quelques informations sur lui, prenez moi pour une psychopathe, j'en suis une. Son regard s'est déposé sur moi, il m'a regardé de haut en bas et a détourné son regard
-Quel connard ce mec, pensa-je
Je m'avance à ma classe et me fou au fond comme d'habitude, seule souvent. La prof arrive, je tiens à dire que ma prof de français ressemble à Harry Potter, de plus ce look affreux et le fait qu'elle a critiqué mes goûts en terme de lecture en disant, je répète : « c'est de la lecture pour gamin, on ne lit pas ça à votre âge » décidément elle ne pouvait pas fermé sa grande geuele et aller ce déguisé ailleurs.
Une fois le cours finit je me précipite à la sortie pour aller manger en ville, seule car aujourd'hui je finissais une heure plus tard que les autres. En allant vers la porte de sortie, deux de mes amies crie mon nom, je me retourne les saluer et sans penser à ce qui avait devant moi je fonce dans le panneau devant l'entrée.
PUTAIN, cria-je
Tous le monde me regarder et comme par hasard, il y a avait plein de gens dehors. Tous le monde a rigolé, des gens que je ne connaissais pas mais de toute façon je suis pas très voyante alors on va très vite m'oublier.
Salut, Anaïs! Me salua mon ami Sébastien
Je lui fis un doigt d'honneur et partit, il fallait que je me défoule sur quelqu'un après ma journée de merde.
Je me diriga vers mon train, en hâtant le pas pour attraper mon train. Je monta a l'intérieur et je m'assieds seule dans un wagon et vu la chance que j'ai, un drogué est venu s'assoir dans le même wagon que moi. Cheveu en tresse, roux, maigre, assez grand, le genre de mec qui fait plus pitié que peur. Je tiens à préciser qu'il n'y a pas beaucoup de personne dans le train à 13:17, et que le train était vide il aurait pu aller dans n'importe quel wagon. Soudain, il a vomit...c'était dégeulasse.
Merde, cria-t-il
Et partit dans un autre wagon comme si de rien n'était.
Je sorti du train à mon arrêt et je pris le chemin de chez moi. Une fois la porte ouverte je me suis dirigée vers ma chambre et je me suis affalée sur mon lit. Pourquoi ma vie c'est de la merde? Cria-je
Je me suis endormie quelques minutes après avoir crier comme une folle. Après cette petite sieste, je reçois un message d'une de mes amies, Margaux.
Margaux:
Meuf, viens on va à Starbucks?
Anaïs:
Pourquoi faire on a des examens bientôt il faut réviser.
Margaux:
Les examens sont dans quatre semaines, on a le temps, viens te vider l'esprit.
Anaïs:
Viens pas chialer quand t'aura rater ton année!
Je suis sortie avec peut-être un sentiment de culpabilité parce qu'on avait des examens mais aussi une sorte de libération, je vivais dans une routine, réveil, bus, cours, manger, cours, bus, maison. C'était ma routine.
