La Dernière Pensée (Fiction Marvel/Avengers)

Chapitre V : Rêves et secrets.

Attention, je tiens à rappeler que tout ceci est inventé. Certains personnages peuvent être pris des comics/films mais l'histoire sera différente pour que je puisse totalement inventer. Après tout, c'est bien une fiction ! Bonne lecture ;)

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Durant mon sommeil, des flash venaient et partaient. J'avais du mal à me focaliser pour pouvoir les cerner et les comprendre. Je vis tour à tour ma mère qui partait de la maison, un éclair blanc dans le sous-sol de mon ancienne maison, moi tombant dans les abysses et j'entendais une voix tout au long. Une voix féminine et maternelle qui disait : "Tu es spéciale". Et tout recommença, comme un film que l'on remettais au début à chaque fois. Une sorte d'avance rapide  s'actionna. Cela me rendit folle et puis, d'un coup, l'image se calma et je me retrouvai dans ma chambre d'enfant. Ma version enfant était installée dans le lit et une femme entra dans la chambre et s'assit sur le lit. Maman. Je contournai le lit pour pouvoir admirer ses traits : cela faisait des années que je ne l'avais pas vue. J'en avais presque oublié son visage. Elle était si belle. Un sourire vint éclairer mon visage tandis que maman embrassait sur le front la fillette et lui murmura un "Tu es spéciale".

Le décor changea et je me retrouvai désormais dans le salon peu éclairé de la maison. Il faisait nuit, c'était évident. Néanmoins, avec le peu de lumière qui filtrait de la fenêtre, je pus apercevoir deux silhouettes de deux divans qui se faisaient face à face. Je reconnus maman et grand-père. Il discutait et je me tus. Je ne savais pas si cela était tout à fait réel ou si c'était seulement le fruit de mon imagination, mais peut-être que je découvrirais des informations importantes.

-Es-tu sûre que tu sois obligée de partir ? demanda grand-père en murmurant.

-Il le faut. Ils vont me retrouver. Ils me retrouvent toujours. Elle sera bien plus en sécurité avec toi, qu'avec moi. Et elle ne doit pas savoir, sous aucun prétexte. Cela lui causerait tellement d'ennuis de savoir.

-Je sais Circé. Tu m'as déjà dit tout ça, mais je préférais te reposer la question. Ce ne sera pas facile pour elle de grandir sans sa mère.

-Ce ne sera pas facile non plus pour moi de ne pas voir grandir ma fille, répliqua-t-elle froidement avant de reprendre d'une voix plus chaleureuse. Excuse moi John, j'ai mal au coeur de devoir l'abandonner et je t'en serais éternellement reconnaissante d'élever ma fille. Tu es comme un père pour moi, tu le seras toujours.

Ma mère se leva et rejoignit la porte d'entrée, grand-père la suivit.

-Où vas-tu aller ?

-Tu sais comment je suis, j'irais là où le vent me portera.

Ils s'enlacèrent alors pendant quelques minutes et je remarquai, cachée derrière la porte qui menait à ma chambre, moi version enfant. Pourtant, je ne me souvenais pas de ce souvenir : mon subconscient l'avait probablement refoulé au plus profond de mon être. Je tournai la tête vers les deux adultes et vis ma mère quitter la maison, définitivement. Toutes mes souffrances d'enfant, ma peur, ma solitude, tous les sentiments que j'avais ressentis après l'abandon de ma mère ressurgirent d'un coup en moi. Mais une information cruciale venait d'être dite : elle ne m'a pas abandonnée de son plein gré. J'avais beau être soulagée de savoir que ma mère m'avait aimée, la peur s'empara de moi quand je compris que je pouvais être en danger, car désormais je savais. 

Enfin, savoir était un bien grand mot. Je savais juste que beaucoup de mystères m'entouraient, c'était tout. Je n'avais encore aucune réponse à mes questions.

D'autres voix se firent entendre. Et c'est là que je remarquai que le décor avait "changé". Ou plutôt qu'il avait disparu, j'étais dans le noir complet, dans les limbes. Je tombai indéfiniment, pendant de très longues minutes, toujours en entendant ces voix. Je n'arrivais pas à distinguer le moindre mot, comme s'ils parlaient dans une langue inconnue. Une langue que je n'avais jamais entendue.