Blanc Comme Neige ᴹᶤᶜʰᵃᵉˡ ᴶᵃᶜᵏˢᵒᶰ

L'INTERVIEW : PARTIE IV

        Je la regardais étonné. Je sais bien que la plupart des personnes que l’on peut interviewer dans sa carrière ne disent pas toutes la vérité. En général il la cache. A moins que ce ne sois de famille, mais non elle avait osée. Elle m’a révélé que son père, Michael Jackson, l’avait embrassé, en toute conscience de son acte. Un simple geste qui aurait fait tout un procès en ses jours malheureux. Il avait embrassé une gamine de 16 ans. Et pourtant, elle me l’avait dit !

« Je crois vous avoir choquée, Monsieur Bashir…

_ Et bien j'avoue que cette … Cette partie là m’a de quelque peu perturbé. A votre avis… L’a-t-il fait pour vous ou pour lui ? Si je ne suis pas clair dans ma question dites le moi…

_ Avant je n’aurais pas su répondre. Mais aujourd’hui je sais qu’il l’avait fait tout simplement parce qu’il m’aimait. Bien que comme je vous l’ais dit je n’étais qu’une adolescente. »

        J'acquiesçais d’un signe de tête, après mûre réflexions je voulais me lancer sur un autre sujet. Vu que nous sommes sur le terrain concernant le baiser entre un adulte responsable et une mineure orpheline... Parler de l'autre histoire, était un choix logique. 

        Je changeais donc la face de ma cassette. En repensant à ce que m’avait dit Sharon, je ne cessais de penser à ces deux procès qui ont suivis. Je ne sais pas si je pouvais lui demander quoi que sois à ce propos. J’ose bien imaginer que c’est un sujet lourd à aborder.       

« Et l’affaire Chandler … Si vous pouviez me donner … J’aimerais avoir votre point de vue sur cette sombre affaire là… Avez-vous vu quelque chose… Vos réactions ?

_ Chandler … Un nom au goût amer je puis dire. Il fallait bien qu’on y arrive. Quand on parle de Michael Jackson, il faut toujours passer par cette sombre époque. Car c’est aussi dans son histoire à lui.

_ Je suis désolé si vous n’avez rien à me révéler … On peut toujours …

_ Je l’ais vécu douloureusement, me coupa-t-elle, j’y étais du début à la fin… J’ais eu des doutes. J’ais presque perdu fois en mon père… Alors je pense que oui, j’ais assez d’informations suffisante pour vous donner mon point de vue … »

        Elle leva les yeux, et fis mine de réfléchir. Puis elle me dit …

«  C’était en 1992 il me semble. Trois années ont passés déjà … Oh vous vous demandez sans doute monsieur Bashir, si mon père à renouveler son geste. Et bien, non… Je l’admets. Entre ce moment où il m’a embrassé et le moment du procès, il n’y a vraiment rien eu d’intéressant. Je me suis liée d’amitié avec Roy, notre chauffard, j’ais fêté mes 18 ans … Et j’avais désormais mon chez moi, à moi toute seule. Alors pour commencer … C’était une chaude journée, nous roulions au beau milieu du Texas, avec mon cadeau d’anniversaire … Ma voiture. »