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8 - La goutte d'eau

8 - La goutte d'eau

Pendant qu'elle rangeait son armoir, la mère de Lana était enfermée dans sa chambre.
«Que faisait elle ?»

Vers vingt heure trente, lorsqu'elles attendaient Grégory pour manger, Anny reçu un message de sa part.
"M'attendez pas pour manger, je reste boire un pot avec les potes pour le dépars de Fred."
La mère lâcha un soupire et s'exclama devant son assiette et face à Lana :
- Et après c'est toujours moi qui me fait engueuler parce que je ne suis pas assez présente ! Mais il ne fait pas d'effort. Il fait quoi, hein ? Il va voir sa maitresse ?!!
- Maman arrête !
Lana se servi en gratin de pâtes et passa le plat.
Le repas se poursuivit en silence totale.

Avant d'aller se coucher, Lana trouva deux vielles chemises qui, autre fois, appartenaient à sa mère. Elle les trouvaient jolies.
L'une grise, l'autre bleue foncée.
Elle se jeta violemment sur le lit avant de soupirer :
- J'en peux plus.
Fatiguée de toute cette angoisse elle se glissa dans son lit à 22 heures 40.
Et elle ne savait pas quoi faire pour Nash... Il l'avait vu dans un sale était et elle ne l'acceptait pas..!
Elle s'endormis si rapidement qu'elle ne put faire de conclusion à cette courte réfléxion.

Le lendemain.

La jeune fille se réveilla pour une fois sans insultes et crient en accompagnement. Elle en fut étonnée, et même soulagée.
La porte de la chambre ou devait surement dormir Anny était fermée.
Lana descendu pour prendre son petit dej'. En sortant le paquet de cérales, elle se rappela que le lendemain et le sur-lendemain c'était férié : deux jours de plus sans subir l'enfer quotidien du lycée, ne pas voir Amy, arrêter de voir Alex draguer, et elle aurait le temps de réfléchir par rapport à Nash.

En renversant le lait dans son bol, elle remarque un petit post-it sur le frigo, elle se leva, le décolla, et le lut :

"Lana, je suis désolé mais j'ai besoin de faire une pause. Entre ta mère et moi rien ne va plus, je vais chez Fred pendant quelques jours...
Bisous, papa"

Elle lâcha sa cuillère suite à cette révélation : son père était parti ! Parti ! Et ce n'était surement pas pour deux ou trois jours, connaissant sa mère, elle savait que s'il était parti elle dirait un truc de genre "bon débarra !" ou "qu'il revienne pas !".
Elle monta les marches unes à unes pour prévenir sa mère, mais quand elle poussa la porte, malgré les volet fermés elle remarqua que le lit était vide.
Elle alluma la lumière, le cœur tapant fort dans sa poitrine. Elle s'avança et trouva une feuille.
«Nan, nan... Pas ça»
Elle espérait que le schémas ne se répéterai pas mais...
"Coucou mon cœur, je suis désolée mais, à l'heure où tu lis ça je suis surement dans l'avion. Je part pour deux semaines en Italie, j'ai un bouleau important... Tu restera avec papa !
Je t'aime !"

Elle sanglota à voix haute, comme si quelqu'un l'entendrait :
«Nan ! C'est pas possible, nan !!»
Ils ne pouvaient pas être partis tous les deux, le même jour, sans la prévenir ! Elle en avait les larmes aux yeux.

Paniquée, elle saisit le téléphone fixe qui se trouvait dans le couloir et composa le numéro de sa mère, ses doigts tremblaient.
"- Bonjour vous êtes bien sur le répondeur d'Anny Johnes merci de me laisser un message après de biip"

Lana raccrocha avant de lâcher un «Putain de merde» !
Elle composa ensuite plus calmement le numéro de son père, mais personne ne répondit également...

«Putain j'en ai marre, j'en peux plus de cette vie de merde... Pourquoi ils m'ont laissés, hein ? Pourquoi putain...?!! »
Les larmes lui montaient aux yeux, et dégoulinaient sur ses joues. Oui, pourquoi..?

Elle reposa le téléphone sur sa base de chargement et se dirigea vers sa chambre.
Elle s'assit sur son lit, la tête dans ses mains.

«C'est la goutte d'eau qui fait...» elle s'arrêta net dans sa réflexion :
«Et puis merde !»

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