Chapitre 2

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« Prodiac est constitué de 209 villageois et d'une capitale se nommant Lusum. Sa superficie totale compte environs 902 160 m2 avec 80 millions habitant depuis la période de la renaissance. Bien qu'on ait perdu les comptes avec les attaques terroristes et de différents évènements, nous estimons que la population a diminué de 20% sans compter les accidents naturels. »

L'évolution de Prodiac

Professeur Lerous.

Le lendemain, Alone se réveilla doucement légèrement perdu. Il posa sa main sur son front et essaya de se rappeler de ce qu'il avait fait après d'avoir finis sa tâche mais sans résultat. Le jeune homme crut que c'était la fatigue qu'il l'avait rattrapé et qu'il avait dû rentrer machinalement chez lui. Il décida alors de se lever mais ne trouva pas le courage comme s'il avait couru partout. Il soupira et observa sa chambre. La lumière traversait la petite pièce qui était composé d'un simple lit d'une place et d'un petit bureau en bois. Les murs étaient d'un blanc immaculé avec quelques décorations accrochées sur les murs. Alone se leva du lit en s'étirant avant de sorti de sa chambre. Il rejoignait sa famille. Sa mère, Ambre était en train de préparer le petit déjeuner qui constituait d'omelette et de toast. Elle s'occupait des malades au village avec son mari. Elle avait des longs cheveux noirs et des yeux de couleurs rose pâle. On disait que la sœur de Alone était le portrait craché de sa mère. Elle portait un tablier pour la cuisine.

Elle tendit à son fils une assiette déjà garnit, il la prit avant de s'installer en face de son père qui lisait un livre d'histoire. C'était un passionnait d'histoire, dès qu'il pouvait trouver un livre qui concerne la guerre du Pays perdu, il le prenait. Avant qu'il pût commencer à manger, sa mère l'interrompait :

- Je sais que tu es pressé de manger mais il faut attendre ta sœur pour faire la prière !

Alone posa rapidement les couverts et regarda avec regret sa nourriture, avant de soupirer :

- Mais ce n'est pas ma faute si elle arrive toujours tard pour manger pendant les jours de repos. A croire qu'elle fait exprès !

Sa mère souriait en disant que ce n'était pas grave. Soudains, il entendu une personne descendre rapidement les escaliers. Cela ne devait être nul d'autre que sa sœur. C'était une personne impulsive et joyeuse, elle aimait s'occuper des enfants en général. Sa sœur, Nella, avait 2 ans de plus que lui et le charriait autant que possible sur cette différence d'âge. Elle s'occupait de l'orphelinat avec sa tutrice avant de prendre les devants lorsqu'elle partira à la retraite. Depuis l'accident avec un kurip qui s'était déroulé quelques années plutôt, le village était dévasté avec d'innombrable de mort, beaucoup d'enfant étaient devenus orphelin. Lorsque Nella arriva dans la cuisine, Alone soupira de soulagement qu'il ne devrait pas attendre plus.

- Alors, c'est bien la première fois que je t'ai vu autant dormir. Tu t'es levé bien plus que moi, c'est bien la première fois. Tu t'es bagarré avec ton lit ou quoi ?

- Déjà je ne me suis pas levé tard et tu mets toujours beaucoup de temps à te préparer aussi ! Au lieu de t'attendre inutilement, j'ai bien le droit de dormir plus. D'ailleurs je demande comment tu n'arrives pas à être en retard pour ta tâche. Et puis pourquoi tu mets autant de temps à te préparer ?

Nella haussa les épaules et prit l'assiette que sa mère lui tendait. Après que tout le monde était servi et, leur père posa le journal avant de soupirer :

- Quand vous aurez finis de vous chamailler, on pourrait commencer de faire la prière et de manger également.

- Il semblerait que nous ne sommes pas pressés avec Nella...

- Et pourtant c'est généralement toi qui fais perdre plus de temps avec tes remarques envers ta sœur. Et puis on a tous quelque chose à faire, n'oubliait pas que ce soir c'est la fête des perdus, il ne faut pas être en retard.

The world of nothingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant