Juillet 1994, chez les sœurs Zihnz, Ecosse.
Adonis s'étirait dans son lit, encore un peu fatigué par sa longue soirée à s'amuser avec ses tantes et le nouveau membre de la maison. Il était rentrer avec plein de joie chez lui, de Poudlard. Avec la promesse que Harry serait très vite chez lui. Depuis plusieurs semaines, Adonis profitait du parrain de son ami, qui avait reprit forme humaine, se faisant choyer surtout par Nona, la plus jeune de ses tantes. Sirius Black avait fui et avait atterri dans cet asile, occupés par trois sœurs étranges. D'abord, Morta, l'aînée, pouvait vous dire tous vos secrets et votre passé. Décima, la seconde sœur pouvait savoir où vous étiez à l'instant présent, juste en pensant à vous et avec l'aide d'une photo. Et enfin, Nona pouvait vous dire ce que vous feriez dans la minute après et même parfois voir plus loin dans l'avenir.
Sirius avait été très mal à l'aise au début, mais très vite Nona l'avait rassuré. Décima s'était montré distante (elle n'aime pas les chiens) et Morta, fidèle à elle-même, responsable et surtout aimable. Les trois sorcières avaient ouvert leur porte à un fugitive, les mettant en danger, elles aussi, ainsi que l'enfant qu'elles considéraient comme leur neveu.
Adonis n'avait aucun lien de parenté directe, en tout cas, avec les trois sœurs, mais il les aimait comme des tantes et même comme des mères. Il avait eu une grande liberté pendant son enfance, pouvant profiter aussi de leur savoir, immense et incroyable.
Chaque soir, depuis quatorze ans, la même routine s'installait, avec pour cet été, Sirius en plus. Morta racontait une histoire, qu'elle avait pu voir dans le passé, en laissant son esprit partir loin, sans chercher forcément quelqu'un en particulier. Les histoires étaient souvent passionnantes et Adonis écoutait blotti dans les bras de Décima. Puis Nona chantait doucement, un vieille chanson, mélancolique, aidant le garçon à s'endormir autrefois. Mais l'adolescent avait grandi, et maintenant, il écoutait Sirius parlait des farces qu'il faisait à Poudlard avec ses amis. Sirius était le meilleur ami de James Potter, le père du meilleur ami de Adonis. Le magnifique blond qui avait perdu un peu les traits de l'enfance, adorait les histoires de Sirius. Parfois, Morta rectifiait un oubli de l'animagus. Ils riaient tous alors, ensemble comme une famille.
Petit à petit, Adonis vit d'étrange geste, entre Nona et Sirius. Il y avait plus que de l'amitié, et cette nuit là, Adonis avait décidé de voir où leur invité descendait. Sirius rejoignait depuis quelques jours la chambre de Nona et Adonis, rougissant et gêné, préféra vite rejoindre sa chambre.
Ce matin là, alors qu'ils allaient bientôt rejoindre Harry Potter, Adonis sifflota en descendant jusqu'à la cuisine. Sirius était déjà debout, buvant un café et lisant La Gazette du Sorcier. Face à lui, Nona préférait Le Chicanneur. Morta était encore dans sa chambre, en bas et Décima s'affairait dans son atelier, pour préparer la voiture.
« Bonjour ! Lança Adonis avec un grand sourire. Bien dormit ?
« Oui, répondit Sirius joyeux. Et toi ?
« Oh... j'ai entendu d'étrange... bruit cette nuit, à ton étage, Nona.
Sa tante observa un instant Sirius qui avait légèrement blêmit.
« Morta le sait déjà, dit alors Nona.
« Et... ton autre sœur ? Murmura Sirius qui craignait surtout la réaction de Décima. Elle... elle n'a pas... enfin, tu vois... regardé ?
Nona pouffa de rire.
« Les dons de Décima ne fonctionne pas sur Morta et moi, dit-elle alors. Ou disons que... si j'essaie de voir ce qu'elle fera demain, je la verrais entrain de s'énerver sur le frein à main... ce qu'elle fait actuellement. Si je tente de voir l'avenir même très proche de Morta, je verrai ce qu'elle a fait juste avant.
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La Rose de la Neige
FanfictionAdonis vivait loin de tout et avec tout. Il savait faire du vélo comme voler sur un balai, il connaissait les histoires moldus et les contes sorciers autant qu'il savait reconnaître une simple fleur d'une plante magique. Alors pourquoi rejoindre un...