Point de vue des bourreaux.
"- Grrr !!! Ils sont trop compactes ! Je vois rien ! J'entends plus rien !, s'énervait le dénommé Oliver, tambourinant sur son clavier par frustration.
- Calme toi frérot ! C'est pas comme ça qu'on arrivera à quelque chose ! Réfléchis, on doit les séparer !,il jeta un regard au clavier, et vis que la solution se trouvait sour leurs yeux, illustrée dans un bouton écarlate, Eurêka, j'ai trouvé, s'écria-t-il.
- Comment ?, demanda naïvement celui qui semblait être le plus jeune
- Appuis sur ce bouton et tire putain !
- Mais on risque de les blesser...
- Et alors ? C'est eux qui ont commencé à contrer notre autorité !
- Mais si on les tues ...?
- Ils n'auront eu que ce qu'ils méritent...
- Alors c'était ça ton plan depuis le début ? Les tuer pour la venger !
- Nous n'avons plus le choix si nous ne sévissons pas tout de suite, tout sera perdu ! Ils ne comprendront plus.
- Quand on est mort on comprend mieux c'est vrai...
- Tire putain !
- Je refuse. Elle n'aurait pas voulu ça. Elle n'aurait jamais voulu qu'on devienne des criminels...
- Elle n'est plus là pour dire quoi que ce soit... Alors pousse toi et laisse moi faire !
- Non."Face à cette énième refus le plus âgé poussa violemment son cadet qui tomba à la renverse et prit les commandes.
Point de vue des captifs
Tire
"- Mais c'est quoi ce bordel ?, hurla Leïla, alors qu'une balle venait de lui frôler l'épaule.
Tire tire tire
Les balles pleuvaient à présent, de tout les côtés de la pièce. Les jeunes gens étaient assaillis et contraints de se séparer.
Puis l'averse cessa et fut remplacé par le tonnerre :" DOS AU MUR !, hurla La voix, 1 MÈTRE DE DISTANCE ENTRE VOUS! ASSIS ! PLUS BOUGER !"
Sous le joug de la carabine encore fumante, les jeunes gens s'exécutèrent et le silence retomba, lourd, pesant. Miraculeusement personne ne fût blessé.
Mais les âmes en prirent un coup."- Super idée Blondinet..., pesta Jackson, nous voilà cloués au sol à attendre notre heure et la prochaine attaque...
- Je suis désolé, bredouilla le fautif, les joues écarlates.
- J'ai faim...
- J'ai froid..."Puis soudain dans la cacophonie de lamentations puériles, une autre éclata, bien plus déchirante et désespérée.
"- J'en ai marre ! Marre d'être enfermé ici ! Marre de dormir à même le sol, la faim au ventre ! Marre de cette obscurité insondable ! Marre de ce froid, de cette humidité ! Je veux revoir ma famille ! Elle me manque putain !, puis s'adressant à leurs bourreaux, Ça fait 3 jours ! 3 putain de jours que vous nous retenez ici ! Et pour quoi ? Personne ne le sait ! Qu'est-ce que vous nous voulez à la fin ! Hein ?"
Alors que le jeune italien allait se lever pour illustrer sa colère et son désespoir, Leïla tenta de le retenir, mais trop tard. Le geste était fait. Et une volée de balle fût tirée en représailles, erraflant la veste du garçon.
"- Pas bougé, j'ai dit rappella La voix, Rassies toi."
À peine rassis que ces camarades s'inquietèrent de son état :
"- Tu as été touché ?
- À l'épaule...
- Quoi !, s'inquiéta Leïla
- Ne t'inquiètes pas c'est rien juste une éraflure," tenta-t-il de la rassurer.Mais la douleur était bien là. Et même si la balle ne l'avait que frôlé il sentait bien le sang encore chaud, imprégné ses vêtements.
Mais la jeune fille restait dubitative.
Au son de sa voix, on sent qu'il souffre. Son épaule a du être touché
"- Approche, je vais te faire un garrot.
- Non !, refusa le garçon, J'ai rien... tu n'y verra rien et... c'est trop dangereux ! Je ne veux pas que tu meurs putain ! Même si on ne se connait que depuis peu, je tiens à vous. À vous tous ! Je ne veux pas que vous mourrez à cause de moi. Ne m'approchez pas... s'il vous plaît", Et sa voix se brisa.Face à se discours tous restèrent muets, ne sachant que faire pour aider l'italien. Que faire ? Ils ne pouvaient pas le laisser ainsi, mais l'aider serait risqué un autre blessé, un mort même.
Dans ce silence pesant Leïla prit alors la parole. Elle parlait vite et chuchotait, par peur que son aide soit prise pour une rébellion par La voix. Elle expliqua la méthode du garrot au blessé qui suivait ses instructions en silence.
C'est tout ce qu'elle pouvait faire pour le moment, soigner les blessures du corps quand l'âme est déjà trop meurtrie.Et enfin, n'ayant plus d'heure, ni de repères, tous s'endormirent, suivant la volonté de leurs propre corps et âmes de s'évader au pays de Morphée.
Point de vue des bourreaux.
"- Rassuré bébé ? J'ai pas touché à tes petits protégés."
Le plus jeune, un gamin d'à peine 16 printemps, assit toujours à même le sol, avait la mine sombre et renfrognée.
"- Tu l'as blessé putain !
- Pff, je l'ai à peine effleuré... Il n'a strictement rien cette chochotte !, se défendit l'autre.
- Nous n'aurions jamais dû faire tout ça... Tout ça... Cette cave, ces photos... Ça nous a changé. Je ne nous reconnais plus. Je ne me reconnais plus, répétait-il en boucle de plus en plus inquiet et désespéré.- Ho calme toi frérot ! Je ne te suis plus Oliv'. C'est toi qui était fou quand... quand c'est arrivé. C'est toi qui voulait par tout les moyens la venger !
- Oui mais c'est allé trop loin... On va y laisser notre âme... Il faut arrêter.
- On ne peut pas s'arrêter. Plus maintenant. Il nous faut en finir. Une bonne fois pour toute, sinon ils ne comprendront pas.
- Très bien, finit par céder Oliver, résigné, Envoie le final Tom."
Le final ? Mais que cela peut-il bien être ?
Un blessé... mais la prochaine fois jusqu'où irons nous ?
Suite au prochain et dernier épisode.
À la revoyure 👁
VOUS LISEZ
La cave
Mystery / Thriller4 inconnus enfermés dans une même pièce. Qui sont ils ? Ou sont ils ? Pourquoi eux. Une chose les relie. Mais quoi ? Ils ont 4 jours pour le découvrir.