4.

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- Qu'est ce que je vais faire de toi...
- Fallait y penser avant.
- Tais toi chaton.
Elle me maintenait contre elle fermement contre elle en me faisant sortir de la voiture.
- Tu peux marcher ?
- Euh...oui je crois...
Elle m'a lâché pour se pencher dans la voiture et prendre son sac. Il y a moyen que je m'échappe. D'un coup de pied dans le dos je la fais tomber en avant sur le siège et je me met à courir comme je le peu. Malheureusement j'étais restée immobile tellement longtemps que mes jambes étaient molles et je n'arrivais presque pas à courir. Mon coeur battait la chamade, j'étais terrifiée et je pleurais. Soudain un coup de feu est arrivé à quelque mètres de moi. Mon coeur à bondit dans ma poitrine et je suis tombée au sol, les main sur la tête. J'étais pétrifiée, impossible de bouger un membre. Je la voyais arriver vers moi doucement, mes larmes brouillaient ma vision. Arrivée au dessus de moi elle me regardait les mains sur les hanches.
- N'essaie pas, il n'y a personne ici et tu serais morte de faim avant de retourner dans ta ville.
- N-ne me tue pas...je t'en supplie...
Elle empoigna mes cheveux pour me soulever alors que j'haletais.
- Je te promet de ne pas e-essayer de m'enfuir...ne me tue pas..!
Elle m'a jettée sur son épaule et m'a portée comme un sac à patate. Quelques unes de mes larmes tombaient au sol tendit que je voyais ma chance de m'enfuir diminuer de plus en plus.
Une fois que la porte fut claquée derrière nous je savais que je ne resortirai pas de si tôt. Elle m'a doucement assise sur une chaise et est partie à l'étage quelques instants. J'ai préféré ne pas bouger vu ce qui venait de se passer mais j'en ai profité pour scruter des yeux tout l'intérieur. La maison était plutôt sobre étonnement, il y avait peu de meuble et la plupart des couleurs étaient du blanc du noir et du crème. J'aurai imaginé la maison d'une meurtrière bien différemment. Avec des photos de cadavres et des couteaux partout peu être ?
Elle est redescendu avec un pot de crème et je me suis redressée sans rien dire. Elle a prit une chaise et s'est assise en face de moi.
- Comment tu t'appelles ?
- Zoé.
- Tes mains.
Je n'ai pas relevé et je lui ai tendu mes mains jointes. Elle a retiré le scotch pour laisser apparaître mes poignets rougis. J'observais attentivement ce qu'elle faisait.
- Tu vas me couper les mains ?
Elle a rapidement levé les yeux vers moi avant de prendre le port de crème et d'en étaler une couche sur la partie rougie de ma peau.
- Tu es bien curieuse, tu me regarde avec de grands yeux.
J'ai baissé les yeux.
- Je ne vais pas te couper les mains si tu veux savoir.
Elle a sorti une paire de menottes de sa poche de pantalon et l'a enfilé autour de mes poignets.
- Le scotch t'a bien abimé la peau, ça ira mieux maintenant.
Je l'ai regardé un instant et elle a essuyé mes joues avec une de ses mains.
- Ne pleure pas ma belle, tout vas bien.
- Comment tu peux oser dire ça...
- Je te l'ai dis, je n'ai pas le droit de te faire de mal.
- Tu as tué 3 personnes de sang froid qu'est ce qui me dit que tu respecteras t'es promesses.
- Rien tu as raison, mais je suis une personne de confiance.
- Tu es surtout une meurtrière.
- Aller ça suffit, debout.
Je me leva et mes jambes flanchèrent en un instant mais elle me rattrapa contre elle. Je redressa la tête et on s'est regardé un court instant ainsi. J'ai eu le temps d'observer son visage chose que je n'avais pas vraiment fait avant ça. Elle me glissa sur son épaule et m'emmena à l'étage où j'aperçus à peine deux trois plante avant de me retrouver dans une pièce minuscule. Enfin une pièce, un cagibi plutôt. Je regardais autour de moi jusqu'au moment où j'ai compris mais quand je me suis retournée c'était trop tard la porte était verrouillée.
- Non ! Non laisse moi sortir !!
Je tapais de toute mes forces sur cette porte sans que cela change quoi que ce soit.
- Désolé mais j'ai besoin que tu ne bouge pas le temps que je sache quoi faire de toi chaton.
- Non je t'en supplie...
Je n'ai reçu aucune réponse et j'ai entendu ses pas s'éloigner. Mon corps a glissé lentement contre le bois de la porte. Mes yeux se sont vite habitués à l'obscurité quasiment totale de la pièce. J'ai respiré un grand coup avant d'essayer de me calmer. J'ai voulu tendre mes jambes mais c'était si étroit que je n'ai pas pu le faire.
J'ai passé une main dans mes cheveux.
- Reviens...

Stockholm syndromeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant