Stray Kids Réactions/Imagines

𝗨𝗻𝗲 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝘃𝗮𝗹𝘀𝗲

— imagine de lologullmtt

T

rente et un octobre. Jour d'Halloween. Une jeune blonde aux cheveux frisés se regarde dans le miroir de sa salle de bain. Salle de bain qu'elle a partagé autrefois, mais qui ne l'est plus. Elle se maquille pour accueillir les personnes qui sonneront à sa porte afin de demander des friandises. De fines et nombreuses coulures de mascara dévalent ses yeux. Tout le monde lui dira que c'est bien fait. Trop bien fait en réalité. Parce que des larmes ont réellement glissées sur ses joues pâles. Des larmes. À cause d'une certaine personne. Avec qui elle partageait cette fameuse salle de bain.

Elle descend difficilement les marches de sa demeure en effleurant les fausses toiles d'araignée déposées sur la rambarde de bois. Cette année elle les a posés seule. Triste destin.

Assise dans son canapé, elle regarde l'écran éteins de sa télévision en face d'elle. Mains posées sur ses genoux et genoux collés, elle réfléchis, ou alors se lamente sur son sort. Le petit saladier plein de bonbons est confortablement installé à côté d'elle. Il fait déjà nuit dehors. Les citrouilles décorées illuminent les paliers de toutes les maisons des rues. Même la sienne. Citrouille qu'elle a découpé seule encore une fois. Elle est seule.

On sonne. La jeune femme se lève et récupère son récipient en silence avant de se parer de son plus beau sourire pour aller ouvrir la porte. Porte qu'elle a repeint il y a quelques mois, et elle n'était pas seule cette fois.

Les enfants lui rugissent gentiment au visage pour récupérer des friandises grâce à la fameuse formule, symbole de cette fête. Fête qui ne l'est plus pour la jeune femme. Fête qu'elle partageait autrefois avec bonheur. Rien que l'année dernière, elle se voit encore en train de valser dans le salon avec son amant au rythme d'une musique délicieusement enivrante pour un couple de deux personnes qui s'aiment. Ils distribuaient des bonbons ensembles. Il n'y a plus qu'elle. Ils décoraient la maison ensembles. Il n'y a plus qu'elle.

Ils s'aimaient tous les deux l'un plus que l'autre. Mais il n'y a plus qu'elle.

- à plus tard. Répond t'elle timidement aux enfants quand ils font demie tour. Elle n'arrivait plus à dire au revoir. Plus jamais. Alors elle se contente de ça. Bonne formule de politesse qui fait parfaitement l'affaire même si ces enfants elle ne risque pas de les recroiser dans la soirée.

Une fois la porte close, le saladier vidé à sa place, et minuit moins le quart sonnant, elle s'avance timidement dans son séjour ne sachant pas vraiment quoi faire. Ses pas tout naturellement l'emmênent vers la radio pour la lancer alors que son corps se délecte rapidement de la mélodie. Une valse. Mais il n'y a plus qu'elle. Du moins de ce qu'elle croit.

Ses paupières refermée et ses pieds tournant doucement, deux mains douces se posent délicatement sur sa taille pour continuer avec elle. Deux mains. Ainsi qu'un torse, se collant contre son buste joliment mis en valeur dans sa robe noire. Et pour finir, un visage, admirant celui déformé par la trsitesse de la jeune femme. Les yeux toujours clos, elle se laisse guider par cet inconnu. Pas si inconnu que ça. Un inconnu connu. Un amant. Une valse.

Des lèvres. Effleurant adroitement celles de la blonde. Un dernier baiser. Une soirée d'Halloween, avec un esprit. Un esprit aimé auparavant, et qui l'est encore plus maintenant.

- au revoir... jisung... murmure la jeune femme à cette personne qui lui offre ce cadeau. Personne qu'elle aime tant.

Minuit. Et la disparition de ce moment. Derniers mots prononcés, dernier Halloween passé, et dernière valse réalisée. Novembre est arrivé. Quand vient le temps des morts, on pense souvent aux cimetières et aux pleurs des proches de tous ces défunts. Pensons aux cadeaux que nous ont offert ses personnes durant leur vie. Une bague, un gâteau, une valse... 

La terre nous voit naître. Mais elle nous voit aussi mourir. Elle voit nos joies, et nos peines. Elle nous voit, et nous garde dans son coeur pour toujours.

Comme un fantôme hêrant, que personne ne voit mais qui lui, observe tout et tout le monde.

On pense qu'Halloween est le moment où les morts peuvent nous rejoindre sur terre. Et s'ils étaient en réalité toujours là ? Quelque part. À veiller sur nous. Mais que ce trente et un octobre était le seul jour où ils avaient une chance de nous le montrer...

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— 💔💔💔

— My heart is broken.

— C'est pas parce que j'aime vous faire pleurer que vous devez vous venger comme ça :(((

— il est vraiment bien écris en tout cas, et fait partis de mes préférés !