C'était le 2 juin
Je me suis réveillé, et j'ai souri en pensant a toi, à cette nuit.
Mon téléphone à vibré, mais je n'y ai pas fait attention, la tête encore dans les nuages. Et je t'ai cherché, dans toutes les pièces de la maison dans le jardin...
Alors j'ai enfin regardé ce message, ce message qui a brisé ce sourire à jamais.
J'ai couru, mes pas se sont posé au même endroit que toi quelques heures auparavant. Et je suis arrivée. La police, les girophares, le monde, et un brancard avec un corps sous une couverture.
Ton corps.
On m'a demandé si c'était bien toi, c'est la dernière fois que je t'ai vu, blanc, pâle avec du sang sur le coin des lèvres. Mais le pire, c'est que tu n'avais jamais été aussi beau. Tu étais calme, en paix.
Et pour ça, il t'a la mort.