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Je me souviens le jour ou ma mère m'a posé la question suivante : jusqu'où es-tu prêt à aller pour cette gamine ?

Sur le moment je venais de franchir la première ligne : qui était l'abandon de ma famille. Personne ne voulait se mettre en danger pour moi, personne ne voulait m'aider au risque de se faire tuer puisqu'ils allaient être à mes trousses si j'abandonnais pas l'idée de m'attacher à une humaine. Ce que je n'aurai jamais pensé à faire, alors ma famille m'a renié ne voulant pas mourir pour complicité.

Ils tiennent trop à leur vie, et de toutes les façons je n'allais accepter l'aide de personne, au risque qu'elle se fasse tuer par ma faute. Je suis coupable. C'est moi qui est enfreint la première règle imposée depuis des années lumières, par notre espèce, contre notre espèce. Je ne suis pas le premier ni le dernier d'ailleurs, et ça j'en suis convaincu. Sinon pourquoi depuis des millénaires, des sombres cretins comme moi, font office d'exemples ? pour la simple et bonne raison que les règles sont faites pour être enfreint, sinon à quoi serviraient elles ?

Ils ont tout fait pour faire respecter cette loi, différents méthodes sont utilisées, mais n'empêche que des abrutis de mon genre réussissent à passer au-dessus de ceux-là.

Personne ne connait leur nom. L'on sait juste que se sont des vieux moisis et ridés jusqu'aux os qui continuent à perpétuer la tradition. Aussi l'on ne les voit que pour cette occasion précise.

Comment peuvent-ils imposé ce genre de restriction ! comment peuvent-ils croire que l'on puisse choisir la personne qui donne sens à notre misérable vie ! la personne pour laquelle on est prêt à tout claquer, à se mettre le monde à dos s'il le faut ! comment peuvent-ils croire que l'on a le contrôle sur nos cœurs comme sur notre cerveau ! que l'on choisisse la personne pour laquelle nos cœurs veulent appartenir ! comment pourraient-ils comprendre que l'on a aucun contrôle sur nos sentiments ! COMMENT ! vieux ridés insensibles !

Ne dit-on pas que le cœur a des raisons que la raison ignore.

Alors comment notre société peut être d'accord avec cela. Enfaite elle n'est pas si différente de celle de ces cruels écervelés qui ne sont pas si humains que ça. Quand je pense que c'est l'un de ces pitoyables qui a créé le mot : HUMANITE. Je comprends mieux pourquoi nous n'employons pas cet adjectif. Pas parce que nous ne sommes pas humains mais plutôt parce que ce mot n'a pas sa place dans ce monde. Il fait partie de ces tant de rêves irréalisable de l'être vivant, c'est tout.

Enfin bon, pour revenir à ces vieilles peaux, je suis depuis ce jour un intrus, un déraciné, un criminel, parce que tombé amoureux d'une humaine est un péché mais aussi un crime. Vieux tas d'os !

Néanmoins, je ne regrette guerre ces vingt ans passé aux côté d'elle. À fuguer certes, mais avec elle à mes côtés. À chacun de mes disparitions, je savais que je n'avais pas à m'inquiéter pour elle car je savais d'or qu'ils ne la toucheraient pas, ils n'oseraient quand même pas enfreindre l'une de leur règle imposée ?

Si cela était à refaire, je le ferai sans hésité, mais en faisant bien les choses cette fois. Comme ça je n'aurais pas à faire certains actes qui m'éloignerai d'elle mais plutôt la possèderais tout bonnement. Pour être sur qu'elle ne sera pas avec l'un de ces pitoyable et déméritant mais avec moi. Aussi j'aurais vécu plus longtemps que seulement cent ans.

Et aussi je n'aurais pas été source de ses peines ou bien même...de sa mort. Voilà les seuls regrets que j'ai eu dans ma misérable vie.

J'aurais dû écouter mon instinct. J'aurais pu et dû éviter tout cela. Mais je ne l'ai pas fait. Et je m'en veux terriblement, horriblement pour ça. Mon incapacité à rendre la vie de ma dulcinée un peu meilleur. Un peu plus vivable.

J'ai échoué en tant que fils, en tant frère, en tant que beau fils, en tant que beau-frère, en tant que tout simplement qu'homme. Je n'ai pas su prendre les bonnes décisions et j'en paye aujourd'hui les conséquences. Pourtant je ne suis pas scandalisé, je suis même rassuré de pouvoir être facturé pour mes erreurs. Pas pour être tombe amoureux, non, mais d'avoir échoué en tant qu'amoureux. Car incapable de protéger mon amour, je déshonore ce titre.

J'espère avoir accomplie quelque chose de bien dans ma vie en rendant un petit service à ma belle-sœur car c'était la moindre des choses après le Cao que j'ai causé dans sa famille.

Je crois que le châtiment d'avoir enfreint la première règle est surement équitable avec tout le mal que j'ai fait. Vous vous demandez surement comment sommes-nous punis ? eh bien après avoir assisté à cette scène depuis mon jeune âge et même que je vais y passer, je crois pouvoir être en mesure de vous l'énuméré sans faute avant ma fin.

Ce que vous devez savoir est que malgré votre âge ou sexe, quand l'évènement du siècle se passe, tout le monde (notre espèce) sans exception y assiste. Ce qui vous fait un cauchemar à vie.

D'abord ils t'assènent de coups dont le nombre dépend de votre âge, par exemple moi j'en prends cent. Et cela avec l'intestin séché de notre leader, le premier abruti des clans des abrutis comme moi.

Et juste après on te plonge tout nu dans de l'acide comme moi à cet instant. Une scène dont il leur est interdit de sans détourné au risque de se prendre le même nombre de coups que celui qui vient d'être mit dans le bocal.

Le bocal ? j'en viens.

L'acide c'est pour « purifier le corps » de nos actes et mauvaises réactions de nos corps vis-à-vis de celui ou celle pour qui l'on subit cela. Notre diable(sse) ils leur désignent. Vieux tas d'os !

Et enfin ils t'injectent du venin de différents animaux. Cela sert à ''purifier ton sang''. Et juste avant que cela n'arrive dans ton cœur, le plus âgé d'eux tous, t'arrache sans trembler, le cœur. J'ai toujours été fasciné de la précision et agilité de ce vieil. Il n'a pas perdu main malgré l'âge.

Ensuite, il le met dans le bocal rempli d'un liquide qui maintiens la survie de celui-ci. Sur le bocal est inscrit un nombre. À partir du moment où vous désobéissez, vous n'avez plus de nom, mais prochainement un nombre, qui n'est que la succession de tant autre avant vous. Puis vous êtes classé sur une étagère, à côté des sombres idiots comme vous, qui ont fini ici comme vous et comme le prochain. Et oui, comme dans chaque génération, il y a toujours des personne comme moi qui en font qu'à leur cœur.

Maintenant avant que ce tas de peau ridé ne m'arrache le cœur je vais violer une autre règle : celui de vous dire mon nom.

Mais avant, avez-vous déjà attendu le nom d'un djinn ? non jamais. Mais aujourd'hui vous le pourrez car mon nom est ...


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