L’étendue de la mer cache bien des énigmes.
Celles-ci sont si ténébreuses que la vie là-bas, serait une misère.
Pourtant, tu as vécu dans ces zones austères.
Avec tes souffrances dociles au dépassement des paradigmes.Réfractaires, au courant des marées hostiles.
Ta vie fut un cauchemar sans fin et un martyre pétillant.
Bravant la mer à la recherche de l’Eldorado reluisant
D’espoir, de réussite inespérée et fugace.Abandonnant mères, femmes, enfants pour un salut incertain.
Qui se veut rassurant malgré tout.
Ce salut n’a fait que nous embourber dans la morosité après coup.
Nos âmes perdues flirtent avec l’hostilité de la vie, c’est certain.Parfois, les mots ravalent l’expression du cœur.
Pour faire place nette à l’expression des faits.
Ces mêmes faits qui nous façonnent sans rancœur.
Nos espoirs s’élèvent comme dans un conte de fée.Ressemblant à une braise de feu récalcitrant
Qui refuse de s’éteindre, s’illuminant.
Nos espoirs étaient de guimauve délicatement opiniâtres.
Seul issu, était de sortir des arcanes sinistres.Les larmes de l’espoir s’évanouissent au fond de la mer.
À dos, nos pays nous larguent au large des côtes.
Sans issues en nous plongeant dans un avenir amer.
Hélas ! Que ce fut une pérégrination sotte !
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LES CONVALESCENCES
PoesiaD'où provient le bruit de ces vagues? Qui naviguent sans vigueur. D'où provient la danse de ces vagues? Qui émanent sans rigueur. La chanson de ces vagues résonne De loin à l'horizon, à la demeure Des ogres ocre. Elle tombe ,sombre de façon médiocr...