Vous étiez une jeune femme, passionnée par le thé, sous toutes ses formes, et ce depuis votre tendre enfance.
Venant d'une famille assez aisée, vous aviez pu vous épanouir, à travers cette passion, bien qu'elle n'ai jamais trop plue.
Arrivée à la ma...
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Le lendemain, vous sursautiez en faisant tombant nez à nez avec Livaï, vous manquiez de vous étouffer. Portant une main à votre poitrine, comme pour vérifier que votre cœur se portait bien, vous maudissiez le Caporal.
"Je vais finir par croire que ta présence ne suscite que de mauvaises réactions chez moi, soufflâtes-vous tout en reprenant vos esprit. »
Le noiraud se contentait de hausser les épaules, pour toute réponse. Puis, vous bousculant de son épaule, il allait s'asseoir, nonchalamment. Vous sembliez surprise qu'il agisse ainsi, et trouviez ça quelque peu déplacé, mais gardiez ce commentaire pour vous.
Vous accoudant au comptoir, les mains venant se placer sous votre menton pour le soutenir, vous regardiez votre premier client de la journée, détaillant sa carrure bien que musclée par rapport à sa taille, la finesse avec laquelle ses traits étaient taillés dans le marbre, donnant à son air blasé quelque chose de charmant. Votre regard descendant finalement à ses mains fermes, sa course fût stoppée par un raclement de gorge, qui ne pu que vous faire croiser les prunelles de son propriétaire. Ce qui, à votre étonnement, vous fit pour effet la montée d'une bouffée de chaleur, suscitant donc ce que vous pensiez être de la gêne. Prise sur le fait, vous vous excusiez mollement de vous être montrée si intéressée, bien que vous ne saviez pas si c'était une mauvaise chose. Livaï lui, ne semblait pas gêné pour le moins du monde! Au contraire, un rictus moqueur s'était dessiné aux coins de ses lèvres, ce qui teinta vos joues de rouge.
"Quel est ton thé favoris, commença-t-il, sur un ton qui vous semblait bien doux. - Celui que je garde ici, fîtes-vous, sans hésiter, en désignant une jar disposée à l'écart des autres. Il s'appelle "L'heure du goûter", finîtes vous, en souriant finement. -Il a l'air d'avoir une histoire bien à lui. . . Pourrais-je y goûter?"
Vous acquiesciez, vous activant donc à la tâche. Lorsque le bruit strident s'échappant de votre bouilloire se fît entendre, le noiraud vint la prendre, déversant donc son contenu dans le théière, chose qui pinçait votre cœur, sans que vous ne sachiez trop pourquoi. Il ne s'arrêtait pas là, plaçant donc le récipient sur le plateau, qu'il apporta à la table où il était assis précédemment.
Suivant son conseil de la veille, vous attendiez quelque temps avant de servir, durant cette attente, aucun de vous ne parlait. Du coin de l'œil, vous pouviez apercevoir qu'il tendait son bras vers quelque chose, vous le regardiez donc, curieuse, puis le voyant saisir votre livre et le feuilleter, vous détourniez vos prunelles, faisant mine de n'avoir rien vu.
