Blanc Comme Neige ᴹᶤᶜʰᵃᵉˡ ᴶᵃᶜᵏˢᵒᶰ

L'INTERVIEW : PARTIE V

        Je pensais que j’allais avoir l’interview du siècle... Cela ne faisait aucun doute. Le témoignage que j'avais entre les mains était une grande révélation et valait des millions. La jeune femme reprit un peu de café en me proposant de continuer.

« Je suppose que vous vous souvenez de cette année où vous avez interrogé mon père à NeverLand...

_ Oui, et je suis conscient que je n'ais...

_ Je pense que vous êtes en âge de comprendre à quel point vous l'avez blessé ce jour là. Vous n’avez fait preuve d’aucune délicatesse à son égard. Toutes ces questions que vous lui aviez posé … En même temps, c’est pour cela que je vous ais choisis.»

        J’avais beaucoup de mal à comprendre, même si sois disant je posais les bonnes questions. Quand je lui avais envoyé ma demande d’interview. Je ne m’imaginais pas… Après tout je pensais être la dernière personne, en qui elle aurait choisis de donner sa confiance.

« Je suis en train de penser Monsieur Bashir … Je ne parles plus que vous ne me posez de questions. Cela vous dérange t-il ?

_ Ma foi … Quand vous faites votre récit, vous répondez à bon nombres de questions que je n’osais pas vous demander. Je ne voudrais pas … Repartir à la charge mais … Il y a eu un procès en 2005 et …

_ Ah oui … Et bien j’ais eu quelques soucis à ce procès. Car les policiers en 1992 m’ont retrouvé et ont absolument voulu à ce que je monte à la barre pendant le jugement. Vu que j’étais une vieille connaissance de Michael, et aussi sa fille… J’étais obligée de témoigner.

_ Que leur avez-vous racontez ? »

        Je me souviens en 2002, quand j’avais fait ce reportage sur Jackson, il y avait ce gamin. J’avais bien mis en évidence, leur relation que je trouvais ambigüe. Ce petit, dont le nom m’échappait complètement, était âgé de 12 et aurait été apparemment malade du cancer. Alors qu’on le soignait, le gosse aurait demandé à voir son idole, Jackson. Ce qui est étonnant c’est que Jackson lui aurait payé tous les frais médicaux, et que le gamin avait du coup pu être guéris. Cela aurait pu se terminer là … Mais non … La mère de l’enfant, aurait lancé la rumeur comme quoi Jackson l’aurait séquestré à NeverLand, puis après comme d’habitudes … Les histoires de pédophilies ont suivis.

« Je ne vais pas en dire de trop sur ce moment là … Repris-t-elle. Déjà d’une, parce que cette histoire est complètement absurde ! Le commissaire m’ayant interrogé, il y a plus de 10 ans. Et bien figurez qu’il n’a pas hésité à mentionner mon nom. C’était devant une famille sur les nerfs, un juge aux questions humiliante que je me suis mise à faire mon discours sur ma vie. On m’a demandé de faire le sermon… On m’a demandé depuis combiens de temps je le connaissais … Michael m’avait fait promettre de ne pas mentir … Il avait dit qu’il s’en sortirait, mais c’était si dur. Tout ce que je pouvais raconter, j’avais l’impression de le trahir de plus en plus. Et qu’elle ne fut pas la réaction, de ma ‘’grand-mère’’, quand j’ais avoué devant la cour, que oui nous avions eu des rapports sexuels. Heureusement que mon père avait un très bon avocat, car après l’évanouissement de Katherine, je me demandais comment nous allions nous en sortir. J’avais pourtant dit que j’étais consciente de mes actes, et que j’étais majeure quand cela s’est passé. Michael disait que ce n’était pas grave. Mais je lui ais désobéi. J’ais menti une fois …

_ Vous leur avez dit pour … Le baiser ?

_ Justement j’ais mentis là … Je leur ais dit … J’ais juste dit que ce n’était pas lui… J’ais fait que … Que c’était moi, consciente de ce que j’avais pu faire. Que c’était moi qui l’avais embrassé. Et je crois que le fait que j’ais mentis… Je crois que Michael m’en à voulu pour ça … Il n’aime pas les gens qui ne sont pas honnête. Il croyait en la justice … C’était purement naïf. Franchement Monsieur Bashir … Le fait que j’ais mentis … M’arrivera-t-il quelque chose par la suite ?

_ Je peux effacer cette partie si vous le désirez …

_ Ce n’est pas ce que je vous demande, me coupa-t-elle furieuse.

_ Je n’en ais aucune idée.

_ Puis … Laissez donc … Je m’en fiche complètement.

_ Mademoiselle Tailer … Si je ne m’abuse … Le procès étant en 2005. On ne peut s’empêcher de penser au futur …

_ Oui je sais, je vous raconterais, mais plus tard … Mais oui la fin, vous avez raison … La fin est proche. »