Chapitre 11
- Je ne veux pas qu'on me dérange, je vais dans ma chambre !
- Même par moi ?
Rabia s'est retournée et elle était là dans la pièce debout du haut de ses 1m89 !
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J'ai atterri à Niamey il y'a exactement 6 jours, j'avais mes yeux, mes oreilles dans cette maison, dans cette famille. J'attendais le moment propice pour faire mon entrée. Je connais ma tante, cette folle, elle a besoin d'attention comme son frère, mon père Tahirou.
Après ses études, mon père a fait le choix de ne pas revenir au Niger. Ma mère, une belle métisse mais très écervelée nous a abandonné pour un autre homme plus fortuné et j'ai donc vécu avec mon père jusqu'à mes 22ans où j'étais venue à Niamey. Je comprends aujourd'hui ma mère, j'ai fait le choix de la raison aussi, mon père n'avait plus rien !
Le premier jour où j'ai vu Moussa, encore jeune, riche héritier, j'ai compris que mon objectif de chercher un pigeon auquel j'allais m'agripper était presqu'atteint. J'ai tout fait pour le rendre dingue et à mes 27ans, il est devenu mon époux. J'ai tout fait pour ne pas lui donner d'enfants, avec son argent, j'ai fait d'une pierre deux cou.ps enfermer mon père dans un asile et vivre ma plus belle vie, libre, riche et indépendante. J'étais à Paris où j'exerçai en tant que mannequin et égérie des grandes marques sauf que mon mari me l'a interdit donc il me reversait de l'argent chaque fin du mois.
Il y'a un an, il a demandé le divorce en me posant un ultimatum, soit je revenais soit il me libérait, j'avais peur, très peur jusqu'à ce que je croise un autre pigeon.
Aujourd'hui je rentre parce que je dois remettre de l'ordre dans mes affaires : je n'en ai aucune, juste m'assurer que le pigeon ne vole vers d'autres horizons.
- Aicha ?
- Ma tante ? Comment tu vas ? Vous étiez où ? La maison était vide, personne pour m'accueillir.
- Quand est-ce que tu es arrivée ?
- Il y'a deux heures je crois ! Tout va bien ? Tu as une tête d'enterrement.
- Je te raconterai après, je vais dans ma chambre.
Elle m'a regardé de la tête aux pieds, j'ai refait ma poitrine, mon nez, mon ventre et j'ai pris du poids aux fesses, non je mens je les ai refaites aussi. Une vraie poupée si vous voyez. Je suis là pour un objectif bien précis non ? J'ai eu le temps de les observer de loin depuis mon arrivée mais pour eux, je viens d'atterrir c'est ce que je leur ai dit.
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Aicha est l'ex femme de Moussa, vous l'avez compris. Elle est devenue encore plus belle qu'elle ne l'était. Après que Rabia soit montée dans sa chambre, Il ne restait qu'elle et son beau frère, enfin elle et Ismael. Les deux se regardaient sans qu'aucun ne dise mot. Aicha comprit le message et le dépassa en se rendant dans sa chambre. Celle qu'elle occupait avant qu'elle ne devienne la femme de l'aînée de cette maison. Elle n'a même pas eu le temps de compter jusqu'à 5 qu'il fit son entrée. Elle savait qu'il allait venir...
- Où est-ce que tu étais ? Tu ne pouvais pas me dire que tu revenais ?
- Je ne savais pas qu'il me fallait ta permission pour revenir dans ma famille, ma maison.
- Ton ancienne maison tu veux dire ?
- Selon toi, j'ai perdu ma place d'épouse ?
- Tu n'as pas signé les papiers de divorce ?
- À la minute où je les ai reçu, tu sais que je n'ai jamais aimé ton frère !
- Alors...
- Qu'est-ce que je vais encore faire de Moussa si je t'ai Ismael ? Dit-elle en s'approchant dangereusement de son ex beau frère. Come on baby, tu es la plus belle chose que j'ai et j'ai hâte que tu me remontres tes prouesses, jeune étalon !
Les deux se sont enlacés et ont commencé à s'embrasser sans retenue. Sans pour autant tardé, ils étaient dans le lit, tout nus et ardents de désir. Aïcha a commencé à gémir, elle hurlait tellement qu'ils se sont réfugiés dans la salle de bain.
