Ben Drowned

Chapitre 1

- Benriel ! Benriel ! 

La jeune fille courait en agitant les bras énergiquement pour se faire remarquer. Vexée que personne ne lui réponde , elle se mit à sautiller en hurlant encore plus fort. 

- Benriel Sorakov ! 

Un jeune garçon au court cheveux blond leva la tête de son portable juste a temps pour la réceptionner dans ses bras. Il caressa doucement les longues mèches châtains de la plus jeune en souriant. L'aéroport de Khabarovskle, le plus proche de Litovko, sa  ville natale, était bondé à cette période . Benriel sourit à sa petite soeur avant de reprendre la route pour retrouver leur mère. Ils avaient encore pas mal de route avant de rentrer chez eux et il fallait bien avouer qu'après plusieurs mois passés à Moscou pour ses études, le blondin rêvait de rejoindre son petit chez lui. 

Le trajet fut animé, la mère et la sœur de Ben avaient pleins de questions à lui poser sur sa vie à Moscou et la suite de ses études . Même si le blondinet était considéré comme un petit génie ayant atteint la faculté de médecine à seize ans à peine, il ne savait pas réellement comment voir son avenir.

Le monde dans lequel il vivait ne se prêtait pas vraiment a des plans sur le long terme. Personne n'était a l'abris d'un potentiel attaque des créatures nommées Creepers. Aujourd'hui on ignorait encore énormément de choses sur ces humains possédant des facultés hors du commun. Facultés qui avait un prix bien important, le devoir de tuer pour nourrir la créature endormis en eux. 

Ces êtres de l'ombre terrorisaient la population d'une menace i'visible. N'importe qui pouvait être atteint du gène Creepen. Certains médecins pesaient même que tout le monde était porteur de gêne des la naissance mais qu'il fallait remplir certaines conditions pour l'eveiller.

Cette éventualité fit frissonner le jeune garçon. Il n'arrivait pas à consevoir que le monde puisse être aussi sombre en réalité. Quel pouvait bien être la vie de ses creatures ? Étaient elles heureuse de leurs conditions ?

Enfin Ben ne s'intéressait pas spécialement a tout ça, il préférait se dire qu'il ne risquait rien dans sa petite ville russe entouré de sa famille. Et puis il avait bien d'autres problèmes à gérer sans se soucier de la partie sombre de ce monde. 

- Tante Urielle et votre cousin Viktor vont sûrement venir nous rendre visite dans la semaine. Urielle était tellement contente de te savoir de retour Benriel. 

 Le jeune garçon ferma les yeux un instant, profitant de la rassurante voix de sa mère qui lui avait tant manquée. Pourtant un sourire amer vient marquer ses traits. 

Urielle… Sa tante n'était qu'un fardeau pour lui. En plus de soutirer de l'argent à sa sœur pour traîner dans les casinos de Vladivostok, elle ne pouvait s'empêcher de rabaisser son neveu dès que sa mère avait le dos tourné. 

Ce n'avait pas toujours été ainsi. Quand il était petit, il se rapellait avoir aimé sa tante qui lui fessait découvrir la Russie avec ses yeux d'ancienne professeur d'histoire. Mais depuis que son fils avait mis la main sur certaines préferances du blondinet, ils ne pouvaient plus se supporter. 

Soudain, un mouvement rapide sortit le jeune homme de ses pensées. Un énorme cheval noir galopait à l'orée de la forêt. Sa crinière couleur neige volait au rythme de ses immenses foulées. Même si la cade'se de l'animal n'avait pas l'air si soutenue, il avait à maintenir une distance régulière avec la voiture, donnant le loisir à jeu'e soviétique de détailler sa musculature impressionnante. Il n'avait clairement pas envie de se retrouver face à face avec une telle bête. Pourtant la puissance de la créature happa complètement le garçon qui tapota l'épaule de sa sœur. 

- Aquilina regarde ! 

La plus jeune lâcha un petit cri de joie quand elle aperçu à son tour l'equidé. Le cheval tourna lentement la tête vers la route, continuant de fendre l'air comme de rien n'était laissant voir une jolie bande de poils blanc sur son énorme tête noire, avant de dresser vivement les oreilles. Ben aurait juré qu'il répondait à un appel lointain et, comme pour lui donner raison, l'animal disparu aussitôt dans la forêt, se faufilant agilement entre les épicéas et autres sapins sibériens. 

- Wahou il était trop beau ! Maman tu l'a vu toi aussi ? 

Leur mère ne répondit uniquement par un petit rire en hauchant la tête. La conversation du reste du trajet porta sur cette rapide apparition et l'amour d'Aquilina pour les chevaux.