Cher toi,
J'aimerais pouvoir me délivrer du poids pesant sur mon cœur en laissant couler l'encre de ma plume délaissant ainsi mes sentiments, balourd et pesant, alors que ma plume, gracile et fragile, danserait, au grès de mes pensées, sur la feuille. Malheureusement, pauvre ignare que je suis, je ne sais point parler et je ne saurais vous décrire, avec le peu de vocabulaire dont je dispose, la puissance de mes bons sentiments. Et pourtant, pourtant ! J'aimerais pouvoir vous dire tout cela. N'est ce point cruel que de priver un être amoureux des beaux vers qu'il aimerait pourtant vous chuchotez au creux de l'oreille, dans le plus intime des espaces et des moments ?
Mais voilà que je divague mais, même comme cela, je ne fais que penser à vous. À votre sourire éclairant les allées même lors des plus sombres jours de pluie, à vos yeux rieurs qui donne à chaque être que vous croisez l'impression d'être la chose la plus précieuse en ce monde, à vos cheveux d'une couleur inégalé, dansant au grès du vent ou encore à cette peau douce et légère où dansent, sans prétention, les rayons de la lune. Et encore ! Si ce n'était que votre beauté qui était parfaite, j'aurais encore pu échapper à vos filets mais hélas ! Votre esprit est plus beau encore ! Car derrière ce sourire lumineux sa cache une bonne dose de malice, que j'ai pourtant fini par aimer plus que tout. Car derrière vos yeux rieurs se cachent toute l'inquiétude que vous éprouvez pour les gens que vous aimez et qui fait de vous la personne la plus loyale et dévoué que je connaisse et que je pourrais connaître. Car derrière cette beauté inné que la nature semble vous avoir offert sans une once d'hésitation se cache une intelligence rare et un esprit aussi vif que les battements d'ailes d'un colibri.
Tout cela, me fait ressentir pour vous beaucoup plus d'affection que je ne devrais avoir à votre égard. Et mes sentiments grandissent, grossissent et explosent en emportant tout sur leur passage ; ma raison, mon vocabulaire... Ne me laissant que ma sottise pour seul argent comptant. Et pourtant, je vous aime, je vous aime plus qu'il ne devrait être autorisé d'aimer. Je vous aime à m'en geler les veines, je vous aime à m'en faire dévorer par le feu de mes sentiments. Et j'aimerais pouvoirs vous réciter cette amour dans la plus belle des déclarations j'aimerais pouvoir vous clamer cette amour sur tout les toits, j'aimerais pouvoir vous chantez un idylle, je ferait tout cela si ça pouvait me permettre, même un seul instant, de voir votre sourire.Et si votre bonheur ne viendra point de moi mais d'une autre personne plus méritante à vos yeux, alors je m'inclinerais devant la dure tristesse de cette amour sans avenir. Je vous encouragerais à suivre votre cœur, si pur et si juste, car je sais que vous vivrez heureuse et je ne veux que votre bonheur, rien de plus.