Harry Potter et Les Liens du Cœurs Tome 4

Chapitre 10

Le lendemain matin, les Serpentards furent heureux de voir que leur princesse allait beaucoup mieux quoi qu'encore quelque peu bouleversé. Ils se dirigèrent donc tranquillement vers la Grande Salle pour prendre leur petit déjeuner. En chemin, ils croisèrent Harry qui revenait de la volière où il avait envoyé Hedwige pour transmettre un message à Sirius.

Lucy : C'est un mensonge.

Pansy : La douleur de ta cicatrice n'était pas du tout un effet de ton imagination, tu le sais très bien.

Harry : Et alors ? Je ne veux pas qu'il retourne à Azkaban à cause de moi.

Lucy : Non, laissez tomber. Vous feriez la même chose à sa place.

La blonde comprenait parfaitement le geste du brun, après tout, elle serait prête à tout pour empêcher que les mangemorts retrouvent sa mère sous sa véritable identité. Alors elle observait chaque matin les hiboux qui apportaient le courrier. Le soir, avant de s'endormir, elle ne pouvait non plus s'empêcher d'imaginer Sirius cerné par les Détraqueurs dans une rue obscure de Londres tout comme son meilleur ami de Gryffondor.

Le travail scolaire devenait plus difficile que jamais, surtout les cours de défense contre les forces du Mal.

A leur grande surprise, le professeur Maugrey leur annonça qu'il allait leur faire subir à tour de rôle le sortilège de l'Imperium, afin de montrer la puissance de ses effets et de voir s'ils parvenaient à y résister.

Hermione : Mais... vous nous avez expliqué que c'était interdit, professeur. Vous avez dit que... l'utiliser contre un autre être humain...

Maugrey : Dumbledore veut que vous sachiez quel effet ça fait. Si vous préférez l'apprendre d'une manière plus brutale le jour où quelqu'un vous le jettera pour de bon et vous imposera totalement sa volonté, je n'y vois aucun inconvénient. Vous pouvez même sortir immédiatement, je vous dispense de cours.

Il montra la porte de son doigt noueux. Le teint d'Hermione vira au rosé vif et elle s'empressa de balbutier qu'elle n'avait jamais eu l'intention de partir. Harry et Ron échangèrent un sourire.

Ils savaient qu'Hermione préférerait avaler du pus de Bubobulb plutôt que de manquer un cours d'une telle importance.

Maugrey appela les élèves à tour de rôle et leur jeta le sortilège de l'Imperium. Harry observa ses camarades qui, les uns après les autres, se mettaient à faire les choses les plus inattendues sous l'influence du sortilège. Dean Thomas fit trois fois le tour de la classe en sautant et en chantant l'hymne national. Pansy Parkinson imita un écureuil. Neville enchaîna d'incroyables mouvements de gymnastique qu'il aurait été certainement incapable d'exécuter dans son état normal. Vincent imita à la perfection le rôle d'un enfant capricieux de cinq ans. Aucun d'entre eux n'eut la force de combattre les effets du sortilège. Ils ne retrouvaient leur liberté de mouvement que lorsque Maugrey annulait le mauvais sort.

Maugrey : Burnett, c'est ton tour.

Lorsque Lucy se fut avancé au centre de la classe, Maugrey leva sa baguette magique, la pointa sur lui et prononça la formule :

Maugrey : Impero !

Lucy regarda son professeur en soulevant délicatement un sourcil. Elle avait bien sentit l'impact du sort mais ne ressentait aucun effet. Tout ce qu'elle entendait dans sa tête était une voix très similaire à la sienne rire et chantonner qu'aucun Impero ne pourrait la toucher.

Maugrey : Impossible... Dites-moi Burnett, vous avez déjà été sous Impero ?

Lucy : Jamais Monsieur. Mais ma mère à dut me protéger contre je suppose ?