Chapitre 4 : Enquête

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Bonjour, Bonsoir. L'histoire se met peu à peu en place. Un conseil : soyez très attentifs au moindre petit indice, cela vous sera bénéfique pour la suite de l'histoire. Éclatez-vous et bonne lecture !

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Chapitre 4 : Enquête

Le soleil se levait lentement et déjà on pouvait apercevoir une personne travailler sur la reconstruction de la ville. C'était devenu une habitude, elle se levait le plus tôt possible et se mettait au travail, puis elle arrêtait au coucher du soleil. Erza ne trouvait pas qu'elle se surmenait, au contraire, travailler l'empêchait de trop penser. La sentence du Roi avait durée une semaine, elle avait affronté tout le mal qu'elle avait fait subir. Elle avait vu des larmes, entendu des reproches et ressenti de la culpabilité. Mais étrangement, Erza n'avait jamais vu, entendu ou ressenti de la haine. Comme si chacun était trop fatigué pour continuer à haïr, et bizarrement à la fin de cette longue semaine, Erza se sentit libérée d'un poids. Il ne restait maintenant que la fin de la reconstruction et ensuite elle était libre. Libre ? Ce mot raisonnait mal dans sa tête, qu'est-ce qu'être libre ? Choisir ce que l'on veut devenir ? Faire ? Elle savait ce qu'elle voulait faire, mais ironiquement, elle n'était pas libre de l'accomplir. Erza n'avait qu'une chose en tête : Edolas. Protéger sa patrie, redorer son nom et le sien avec. Mais voilà, elle avait choisi le mauvais chemin et elle en payait le prix. Elle tourna la tête et aperçut le soleil éclairer doucement le château, une brise légère se leva et les drapeaux, marqués du signe d'Edolas, dansaient sous ses caresses. Les vitraux projetaient la lumière de l'astre sur le royaume tel une couverture recouvrant un enfant vulnérable. C'était peut-être mieux ainsi, regarder le château de loin, cela était certainement plus agréable que d'y être à l'intérieur. Et pourtant Erza ne pouvait s'empêcher de ressentir de l'amertume. Le royaume était encore faible, le pouvoir fragile, et ils avaient nommé des imbéciles aux commandements des armées. Mais ce qui préoccupait le plus l'ex-commandante, c'était le nouveau Roi. Il était jeune, nouveau dans ce pays, mais surtout, le Roi avait de la compassion. Avec le royaume fragilisé, la compassion était une faiblesse et mal entouré, le Roi se ferait manger par les nobles avides de pouvoir. Et Edolas redeviendrait ce qu'elle était : mauvaise. Elle fut coupée dans sa réflexion par Hughes et Sugar Boy qui couraient vers elle.

-Erza, on a besoin de ton aide, on ne sait pas quoi faire, commença le blond.

-Hier on est allé dans un bar, je t'avais dit que lorsqu'on sortait, on se cachait derrière une capuche pour éviter de se retrouver dans une situation bizarre. Eh bien, dans le bar, on s'était en plus mis vers le fond. Au bout d'un moment un groupe d'homme est entré et a commencé à se faire remarquer en criant qu'ils étaient les plus forts et que bientôt la ville serait sous leur commandement. Ils répétaient sans cesse que le nouveau Roi était un gamin, incapable de diriger un pays à lui tout seul, poursuivit Hugues.

-On ne s'en est pas préoccupé au début, mais on a entendu des bribes de conversations. Erza, ils ne sont pas qu'une dizaine, mais environs trois-cents, ils se répartissent dans plusieurs villes, autour de la capitale. Je sais que ce sont de simples spéculations, mais je pense que cela peut vraiment tourner mal. Si rien n'est fait ça pourrait se transformer en coup d'état, termina Sugar Boy.

Erza réfléchissait à quoi faire après les dires de ses amis, elle finit par demander :

-Vous en avez parlé à quelqu'un d'autre ?

-T'es malade ? On est des parias, et même s'il reste certains soldats qui nous sont fidèles, je n'ai pas envie de les mettre dans une mauvaise position, lui répondit Hughes.

-Vous avez bien fait, nous allons enquêter de notre côté. Si nous trouvons des preuves suffisantes, nous avertirons l'armée.

Les deux hommes acquiescèrent et partirent avec la jeune femme pour trouver des indices nécessaires.

Un homme nobleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant