En quête de soi

En quête de soi (partie 2)

Qu'est-ce qui vient de se produire ? Où suis-je ? Pourquoi je ne vois plus rien ? J'ai mal à la tête, j'ai l'impression que ma tête se frappe contre un mur. C'est une douleur atroce, je ne sais pas combien de temps je vais la supporter. Je suis où ? Au secours, à l'aide. On est où ? Où ? Où ? Pourquoi est-ce que je dis on ? Y a-t-il quelqu'un ? Quelqu'un ? Qu'un ? On est où ? Où ? Où ? Il faut que j'arrête de paniquer, je vais réussir à me sortir de cette situation enfin j'espère. Respire calmement, tout va très bien se passer. Je rêve où j'ai l'impression d'avoir déjà vécu cela. J'ai une vision, comme quoi j'ai... Mais oui c'est vrai, je ne sais pas comment je suis arrivé là, comment je m'appelle, qui est ma famille, où je suis. Tout me revient en mémoire sauf le principal, c'est-à-dire mon origine. Je ne sais pas depuis quand j'ai perdu connaissance. Peu importe, l'essentiel c'est que je sois encore en vie. Il faut absolument que j'essaie de me relever. Je force sur mes bras, mais c'est dur, je n'ai plus de force. Mais je ne peux pas rester planté là, je me concentre, tout est dans la tête. J'ai mal, mais je ne peux pas renoncer, grâce à l'adrénaline, je force sur mes bras et jambes et je me lève. C'est comme si j'avais retrouvé la force qui demeurait en moi. J'ai l'impression d'être invincible, le moral est au plus haut. Plus rien ne peut m'arrêter. Je recommence à courir, malgré ma tête qui me fait extrêmement mal. Hors de question que je me laisse abattre. Je ferme les yeux, je me concentre, je respire doucement, je prends une grande inspiration, et je cours. Je crois que c'est la première fois que je cours aussi vite, et aussi longtemps. Je n'ai plus peur du noir, des obstacles, rien ne pourra m'arrêter. Je crois que je viens de trouver, comment sortir d'ici. Mes efforts vont peut-être finir par payer, en tout cas je l'espère. Je n'ai pas fait tout cela pour rien. J'ai trouvé enfin comment sortir d'ici. Je cours et là, je sens que parterre ce n'est pas pareil. Actuellement où je marche, le sol est moins dur et il y a même des trous. Si je suis ces trous peut-être qu'il vont m'aider à trouver la sortie. Je mets mes mains au sol, en essayant de savoir si c'est plutôt de la terre, ou bien du béton. Je touche, je ne sais pas, je me concentre, je ferme mes yeux, je retouche. Mais malheureusement ce n'est pas de la terre, je ne peux pas creuser. Le sol est quand même dur. Je suis vraiment déçu, je pensais vraiment avoir trouvé comment me sortir de là. Je pensais creuser pour sortir. Mais je suis bête, même si cela était de la terre j'aurais creusé, mais ça ne servirait malheureusement à rien. Une fois que j'aurais fait un trou, je serai passé par où, vu que je suis dans un endroit clos. Je l'ai dit tout à l'heure que j'étais dans un endroit clos. Mais où ? Dans un bâtiment ? Une prison ? Une maison de retraite ? Un asile ? J'ai du dire cela mot pour mot. Dans tous les cas, je ne suis pas dans un asile, je crois que je vais devoir y être, si j'en sors vivant de cette situation. Je suis en train de devenir fou en cherchant comment sortir, et d'échouer tout le temps. Non cela recommence, aie, aie, j'ai ma tête qui me refait mal, et j'ai les oreilles qui sifflent. C'est un bruit horrible, j'ai l'impression de devenir sourd. Il faut que je me repose, je ne vais pas tenir le coup. Il faut que je sois prudent, et que je garde de l'énergie. Je m'assois doucement, et j'attends quelques minutes. Je reprends mes esprits, et je me rends compte que depuis tout à l'heure, je suis assis. Je suis assis, mon dos est soutenu, mon dos est soutenu par un mur. Je viens de trouver un mur, juste en m'asseyant alors que je n'ai pas réussi, à en trouver un mur, en le cherchant. Je me relève, je m'appuie sur le mur, et je le suis. Je continue, quand... C'était quoi ce bruit, il y a quelqu'un ? Au secours je suis là. Non ce n'est pas possible, je n'ai pas rêvé, j'ai entendu du bruit. Je vois au loin un peu de lumière. J'y suis presque, je cours, je fixe le point lumineux. Je pensait m'en être sorti, quand le sol se met à trembler, je pense qu'il tremble, peut-être que c'est juste moi, je l'imagine peut-être. Je pense que c'est du à mon mal de tête, que j'ai l'impression que tout tourne. Oh non, non, non, ce n'est pas possible. Au secours, au secours, au secours... Il faut que je fasse demi-tour, alors que je suis si près du but. Je me retourne et je cours, sauf que ce que je craignais arriva, des pierre tombent pas loin, devant moi. J'ai eu de la chance, la prochaine fois, j'en aurais peut-être pas autant. Je suis bloqué, je dois encore faire demi-tour. Je suis en larme, la peur de mourir. Je vois ma vie défiler, je commence à savoir qui je suis, qui est ma famille, où je suis. C'est la seule bonne nouvelle. Je m'appelle M... Ce n'est pas possible il y a encore des effondrements, une pierre qui tombe à environ deux cents mètres de moi. Les effondrement se multiplient. Je me suis fait encercler par des pierres. Le moment de la fin de ma vie est bientôt arrivée. Je ne peux ni avancer, ni reculer. Je suis emprisonné, en espérant de rester en vie, même si je sais que dans pas très longtemps, je risque de prendre une pierre sur moi. J'en étais où, ah oui je m'appelle M... Je vais mourir, une pierre menace de tomber sur moi. Elle est en train de se détacher, aie ! Voilà c'est la fin, je vais mourir, la pierre est sur mes jambes, et elle touche mon ventre, je suis coincé en dessous. Je peux absolument rien faire. J'ai des fourmillements dans les jambes, je ne sens plus mes jambes. Dans le meilleur des cas je vais devenir paraplégique et dans le pire des cas je vais, je pense que vous-avez compris. Je voudrais dire à mes parents et à ma famille que je les aime, même si je sais qu'ils ne vont pas l'entendre. La terre se remet à trembler, des pierres vont retomber. Je commence à voir le ciel, je crie de toutes mes forces au secours, au secours, quand une pierre au dessus de moi se détache, elle ne tient presque plus. Je la vois en train de tomber et...