Vous étiez une jeune femme, passionnée par le thé, sous toutes ses formes, et ce depuis votre tendre enfance.
Venant d'une famille assez aisée, vous aviez pu vous épanouir, à travers cette passion, bien qu'elle n'ai jamais trop plue.
Arrivée à la ma...
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Après avoir passé une nuit d'amour avec ma belle, à rythmer nos mouvements et respirations, découvrant à nouveaux le plaisir, à travers la tendresse l'amour et la volupté, il était temps pour moi de lui faire mes au revoir. La veille au soir, tandis qu'elle regardait ces étoiles, sous lesquelles sa beauté semblait encore plus éclatante, rivalisant avec la lumière qu'émettait cet astre qu'elle aimait tant, elle m'avait fait part de ses inquiétudes et tracas, savoir qu'elle s'inquiétait pour moi, était une preuve d'amour au-delà de toutes mes espérances, si bien que, mon organe vital, qui m'avait l'air défectueux, en avait fait un bond dans ma poitrine, tiraillant par la même occasion mes joues creuses en un fin sourire.
Elle était si belle sous cette nuit étoilée, qui paraissait la rendre aussi heureuse que mélancolique. Alors je l'avais serrée contre moi, et j'avais senti ses larmes affluer, venant s'écraser contre mes lèvres, avec lesquelles j'étais venu atténuer ses sanglots. Je préférais la flamme ardente qui brûlait dans son regard, consumant de ce fait tout mon être, à ces perles d'eau salées dans lesquelles ses orbes se noyaient. Finalement, après qu'elle se soit arrêtée, j'avais pu admirer une nouvelle facette d'elle, son visage, embelli par un immense sourire. Et ces mots, ces mots qui m'avaient été si rare d'entendre, mais qui maintenant m'étaient précieux.
"Je t'aime, Livaï, je t'aime tant."
Voilà qui avait suffit, à ce que mon esprits ne s'envole, comme un albatros à travers les nuées. J'aurais voulu, ne pas avoir à partir en ce jour, pour rester à ses côtés, à l'aimer, la combler, pour avoir à nouveau la chance d'entendre ses mots, voir ce rictus aux airs enfantins.
Mais il avait fallu que le matin arrive, et que je parte, répondant à ses mots doux de la veille en me mettant dos à elle. On peut le dire, oui, je n'étais aucunement à l'aise avec les mots, ceux-ci restant un mystère entier à mes yeux, mais j'ai tenu à lui dire, lui montrer d'une autre façon qu'à travers ce gestes, qui lui étaient entièrement réservés! J'espère qu'elle a entendu. . . Si jamais il ne m'arrivait quelque chose, et qu'elle n'avait entendu, ça boufferait mon âme.
