Encore et encore...

Le debut de tout

J'ai décidé d'écrire cette "histoire" qui est mon histoire.
Il ne me reste une semaine à vivre. Oui c'est peu, oui c'est court, mais je ne veux pas de votre pitié ni de votre compassion. Je vous demande juste de m'écouter.
Alors on va rester dans les clichés et on va commencer par :
Tout a commencé il y a 11/12 ans, (oui ça fait longtemps) j'ai déménagé en Alsace à l'âge de 6ans et j'ai débarqué dans une école primaire pas très ouverte d'esprit. C'est aussi la où tout à commencer. Le harcèlement. Oui, on ne se dirait pas que le harcèlement si tôt existe, mais oui, ça existe, et c'est aussi violent que si c'était au collège ou au lycée ou au boulot. Ça a été difficile de vivre ça d'abord parce qu'il n'y avait pas énormément d'élève (une cinquantaine de la petite section de maternelle au CM2) et ensuite parce qu'on n'a pas appris à ces enfants là mixité et l'intégrité. C'était à coup de mot, d'humiliation, d'insulte, de coup de poing, de coup de pied, et tout ça a duré pendant l'intégralité de ma primaire. Tous les jours toutes les semaines, tous les mois, toutes ces années ça a été dur. Longtemps à cette époque j'ai cru que je n'arriverai pas au bout de cette épopée. C'est aussi dans l'année de mon ce1 que ma dépression a commencé. J'avais 7ans. Oui, c'est jeune. Et je me fous de savoir que vous me croyez ou non. L'idée de la mort me transperçait le corps pendant des jours et des nuits. Les morceau de mon cœur s'éparpillaient sur le globe de ma vie. J'aurai aimé vous raconter des petits moments de cette histoire, mais à cause du "traumatisme" j'ai quasiment tout oublié. Mais je sais que tout ce qui m'est arrivé est entièrement de ma faute, je cherchais la merde et les embrouilles.
Alors en tout en me battant contre cet acharnement la vie passe. Et cette vie m'amène dans un collège (qui n'est pas mon collège de secteur). Premiers jours, plutôt bien. Les premières semaines aussi. Je me suis fait plusieurs amies, toutes très sympas, je me sentais à l'aise, a ma place. Enfin fff... Mais comme d'habitude je me suis emballé trop vite. Mon cercle de copines était adorables mais personne n'était au courant de mon état psychique. Je fermais ma gueule. Sauf qu'un jour, j'ai commis l'irréparable. J'ai parlé. Ce que je n'aurais jamais du faire. Et les horreurs on recommencé. Vous allez me demander pourquoi se sont ils acharnés de nouveau sur moi. Parce que j'ai parlé ! Tout simplement. J'ai expliqué à deux "amies" mes pensées et mes envies. Je n'aurai jamais dû le faire. Je le regrette encore aujourd'hui. Tout le monde se moquaient de moi, même mais soi-disant "amies" me faisait du mal (malgré le fait quelle soit restée).