Mon voisin de confinement [Terminé]

Prologue

"Le maire de New-York, Monsieur Bill de Blasio, vient d'annoncer officiellement que la ville sera de nouveau confiné pour un mois à partir de vendredi soir à vingt heure précise. Les écoles, collèges, lycées et universités seront fermés et les cours se feront à distance, déclara le journaliste

-Non mais sérieux ce n'est pas possible !! Encore un confinement !! Pestais-je en regardant la télé.

-Calmes toi Ambres, soupira mon père amusé par ma réaction"

Je m'appelle Ambre Stine, j'ai 17 ans et j'en ai marre de rester cloîtrée chez moi. Mon père ébouriffe affectueusement mes cheveux bruns tandis que mes yeux bleus lui envoient des éclairs ce qui le fit rire. Mon paternel est un éternel optimiste, sa joie de vivre s'avère aussi contagieuse que le coronavirus.

Et même si il m'embête constamment mon père est la personne la plus importante pour moi, on a dû se soutenir mutuellement pendant un bon moment. Maintenant qu'il est marié avec ma belle-mère depuis dix ans nous allons mieux, j'ai même la chance d'avoir un demi-frère Léo que je considère comme mon frangin. Il est terrible mais avec une bouille trop chou qui m'empêche de rester fâchée contre lui plus de dix minutes. Je vous promets ce gosse de 6 ans réunit un ange et un démon en lui. Seule ma belle-mère arrive à lui résister.

J'ai eu des difficultés à l'accepter au début, maintenant ça va mieux mais y a toujours quelques tensions parfois mais depuis le premier confinement plus rien. On avait beaucoup discuté pour améliorer les choses et maintenant un lien commençait à se nouer. Alors oui je ne râlais pas parce que j'allais devoir supporter ma famille mais parce que je ne verrais plus mes meilleures amies. Et surtout j'allais énormément m'ennuyer malgré les cours à distance.

Ma réserve de bouquins me paraissait bien vide en nouveaux ouvrages. Heureusement, je pourrait dessiner et regarder les téléfilms de Noël que je ne supporte pas car c'est cliché mais au moins je peux rire du ridicule de ces pseudos-films. Ma belle-mère partage mon avis et c'est ce qui nous rassemble le plus.

Léo lui sautait de joie heureux de ne pas retourner à l'école.

"Grande soeur tu pourras m'apprendre à dessiner comme toi ? Me demanda-t-il avec un sourire.

-Léo tu sais le dessin c'est beaucoup d'inné

-De l'inée ?

-C'est ce que tu as à la naissance, c'est un talent que tu possèdes sans raison particulière, expliquais-je

-Oh... et moi j'ai un talent ainé

-Inné Léo et oui tu en as un.

-Ah bon ? M'interrogea mon petit frère d'un regard perplexe

-Tu es si mignon qu'il est difficile de te gronder et ça c'est un don incroyable

-Ambre ne lui dis pas ça, il va devenir encore plus polisson qu'avant, rigola Cindy 

-Faux !!! Contra Léo en croisant les bras avec une mine boudeuse

-Ta mère ne dit que la vérité, répliqua mon père en lui ébouriffant les cheveux et les miens au passage

-PAPA !!! Arrêtes avec cette manie de nous décoiffer, râlais-je pour la forme malgré un léger sourire sur mes lèvres.

-Parce que tu étais coiffée ? Demanda innocemment mon demi-frère

-Espèce de sale mioche !!!"

C'est comme ça que commença une course poursuite entre lui et moi à travers l'appartement sur deux étages dans Manhattan. J'attrapais mon frère dans sa chambre. Léo se débattait dans mes bras tandis que mon père et ma belle-mère riaient. On se mit à table alors que mon frangin me boudait en me tirant la langue de temps en temps. Je lui répondais par de magnifique grimace qui firent rire toute le table.

Oui passer du temps avec ma famille n'allait pas me déranger car je l'aime plus que tout au monde mais le temps s'annonçait long surtout que mon père et Cindy partiraient travailler la journée. Je trouverais bien un moyen de m'occuper, après tout nous sommes à New-York...