Chapitre 9 : Curieux

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Bonjour, Bonsoir. Comment allez-vous chers lecteurs ? Moi ça va super, parce que je poste un chapitre que j'aime beaucoup. Éclatez-vous et bonne lecture !

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Chapitre 9 : Curieux

La salle du trône était une immense salle où pouvait se tenir un nombre impressionnant de personnes. Erza y avait déjà mis les pieds une fois depuis le début du règne du Roi Jellal, c'était lors de la remise des sentences des anciens partisans de Faust. Le Roi avait demandé à ce que les commandants soient présents pour cet évènement qu'il avait voulu réinstaurer. Erza n'y avait jamais participé, c'était une première et elle se demandait bien pourquoi le Roi avait insisté pour qu'ils soient présents. Le souverain avait fière allure, il portait l'une des tenus faites pour les représentations en public. Il semblait toutefois, nerveux de rencontrer ainsi son peuple, comme s'il voulait leur plaire un maximum. Grey arriva subitement de la grande porte avec un parchemin épais entre les mains. Il se dirigea vers le Roi et dit :

-Il y a eu des inscriptions de dernières minutes, mais la liste est enfin complète.

-Bien, nous pouvons commencer, ordonna Jellal en s'installant bien confortablement sur son fauteuil.

Erza entendit Juvia soupirer près d'elle, elle la regarda et fronça les sourcils pour connaître la raison de ce soupir. Juvia comprit la question silencieuse de la commandante et dit lasse :

-Le Roi a voulu réinstaurer les séances de doléance du peuple, mais déjà à l'époque de Faust je détestais ces entrevues. Et j'ai peur que la même chose se produise aujourd'hui, bon Roi ou non.

-Que voulez-vous dire ? Demanda Erza de plus en plus curieuse.

-Mais voyons Knightwalker, ces séances sont montées de toutes pièces. Vous voyez la liste que Grey a apporté ? Elle contient le nom de toutes les personnes désirant s'entretenir avec le Roi. Le truc c'est que ces listes sont organisées de manière à ce que les nobles et autres hauts placés apparaissent en premier. Par conséquent, ils peuvent prendre leur temps pour leurs futilités et le peuple se déplace, en général, pour rien, car il n'a pas pu avoir son entrevue. Organisées normalement pour le peuple, ces faces à faces sont devenus l'endroit le plus adapté pour enrichir ceux qui n'ont pas besoin de l'être.

Erza avait écouté attentivement l'explication de sa seconde et n'avait rien dit tout du long, même après. Pourtant son mécontentement se voyait clairement dans l'expression qu'elle arborait. Lors du règne de Faust elle ne se souciait que peu de politique et plus le temps passait plus elle se rendait compte du poison qu'était l'ancien régime. Et une part d'elle se disait que même le Roi actuel ne pouvait changer cette facette-là du royaume.

Les séances de doléances commencèrent et déjà quarante minutes s'étaient écoulées où le Roi n'avait reçu que deux nobles. Leurs requêtes étaient tellement ridicules que Jellal s'affaissait de plus en plus dans son fauteuil. Grey s'était assis, Juvia soupirait toutes les deux minutes, Cobra s'amusait à dégainer légèrement son épée et à la remettre en place, et Zeref retenait un bâillement. Quant aux commandants, l'expérience leur avait appris à garder une attitude droite et stricte, mais ils n'en pensèrent pas moins que tous les autres.

Le noble présent avait enfin fini de déblatérer ses absurdités et dès qu'il sortit, un grand soupir synchronisé s'échappa de tous les membres de la pièce.

-Je suis vraiment désolé, je ne m'attendais pas à cette mascarade. Jellal s'en voulait de la tournure de la situation.

-Ne t'en fais pas, tu ne pouvais pas savoir. Par contre, tu voulais faire trois heures par semaine, je ne sais pas si on tiendra longtemps Jellal, lui répondit Grey.

Un homme nobleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant