Jour 1 : Sweet

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"500 g de chocolat...100 g de sucre....pfff...je ne savais pas que faire du chocolat était aussi compliqué..." Naegi Makoto, membre de la 14e division et aussi appelé ultime espoir était vêtu d'un tablier, le visage et et la plupart des tissus qui le couvraient remplis de chocolat.

Le jeune homme avait remarqué il y a quelques semaines que son patron, amie et béguin Kirigiri Kyôko n'avait pas arrêté de travailler, allant jusqu'à se 'droguer' à la caféine.

N'ayant aucune compétence en ces trucs administratifs (et demander à Togami serait sûrement une mauvaise idée et encore moins de demander à Kirigiri elle même) et étant trop maladroit pour aller à des réunions sans faire de bétises, Makoto a pensé à une chose qu'il pensait simple pour tenter de lui montrer son soutient : faire des chocolats dont il savait qu'elle raffolait.

Cependant, même quelque chose d'aussi simple que des chocolats s'avèrent être un obstacle pour l'ancien chanceux ultime.

Cela faisait 2h qu'il essayait de faire du chocolat, mais sans succès, se retrouvant donc dans les cuisines de la 14e division à 3h du matin couvert de chocolat et découragé.

Makoto fixa le désastre sur le plan de travail, son ahoge tombant quand il s'est rendu compte qu'il n'y arriverait pas tout seul, mais demander à quelqu'un d'autre signifit prendre le risque que Kyôko apprenne ce qu'il manigance, et ça, il ne le voulait pas.

Naegi a commencé à paniquer quand il entendit des pas raisonner dans le couloir à côté de la cuisine.

Que pouvait il faire ? Il était présent quand il devait dormir et il y avait un gros gâchis à la place de la cuisine !

Il s'attendait à se faire disputer à coup sûr, entendant les pas se stopper d'un coup, la personne s'étant sûrement arrêtée devant la porte de la cuisine en remarquant les lumières ouvertes.

"Aucun mot ne peut expliquer la confusion dans laquelle je me trouve..." La voix de la personne a retenti, une voix douce et féminine, semblable à celle de Kyôko.

Naegi s'est figé d'horreur, se rendant compte que les seuls personnes à cette heure ci encore debout habituellement sont Byakuya et...Kyôko.

Il se maudit intérieurement d'avoir oublié une chose aussi logique.

Il s'est retourné doucement vers le visage de Kyôko, qui s'est encore plus teinté de confusion (rare pour elle de montrer autant d'émotion), l'analysant de haut en bas, s'avançant d'un pas peu sûr.

Makoto s'est mis à trembler, attendant que Kyôko s'énerve contre lui et lui faisant une conférence sur je ne sais quoi.

Mais à la place, elle a juste repris sa poker face habituelle, se postant devant lui perplexe. "Que fais tu ici Naegi-kun ? Tu es censé dormir, tu n'as pas vu quel heure il est ?"

L'espoir ultime a cligné des yeux, de tout ce qu'il avait imaginé, il n'avait jamais pensé que Kyôko lui ferait juste la remarque qu'il n'était pas couché.

"Naegi-kun ?" Kyôko a froncé les sourcils en passant sa main devant les yeux de Makoto, le réveillant sur le coup. "A-ah Kirigiri-san je !!!!"

"Oui ? Tu ?" Elle a croisé les bras, le fixant avec son regard neutre standard.

Le garçon à l'ahoge a rougis, bredouillant rapidement ses motivations et donc ce qu'il l'a amené ici en premier lieu ainsi que ses difficultées à faire quelque chose d'aussi simple.

Une minute a passé.

Puis deux.

Puis cinq sans que Kyôko n'ait dis quoi que ce soit.

Était elle en colère ? Déçu ?

Un rire a raisonné dans la pièce, faisant lever les yeux vers Kyôko qui riait ouvertement, essayant d'étouffer le maximum avec ses gants, rendant Makoto confus.

L'ancienne détective ultime s'est calmée après un moment, souriant à Makoto.

"Je suis flattée que tu ais voulu faire tout ça pour moi Naegi-kun mais ce n'était clairement pas nécessaire."

Avant que Naegi ait le temps de réfuter, Kirigiri a secoué la tête. "Je préfère que tu passes des bonnes nuits et puis, bien que j'aime beaucoup le chocolat, j'aurai préféré autre chose."

Le visage de Makoto est passé de la confusion à un visage complètement rouge à l'action de Kyôko.

Elle avait embrassé ses lèvres pleines de chocolat, les dérivant sur tout son visage, se collant à lui, le chocolat s'imprégnant sur ses propres vêtements.

Elle s'est ensuite léchées les lèvres pour redéposer un baiser sur les lèvres du chanceux, murmurant. "Mon chocolat préféré s'appelle Naegi Makoto à ton information, il est aussi mon énigme douce et frustrante à résoudre...Je l'aime tu sais..."

Les joues de Kyôko ont pris une teinte rose à ses dernières paroles, observant Makoto, qui semblait comprendre enfin ses paroles.

Il s'est empressé de la réembrasser, lui murmurant qu'il l'aime entre les respirations prisent, et goûtant le chocolat sur ses lèvres.

S'il savait qu'il était son chocolat préféré, il se serait de suite offert à elle de cette façon.

Et maintenant, il pourra s'offrir à elle à sa guise, en tant que sa friandise.

Semaine du naegiri 2020Où les histoires vivent. Découvrez maintenant