『90』 Une amitié en suspend

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23 juin 1996, Hall, Poudlard.

Adonis avait obligé sa professeur à lui laisser son sac, c'était d'après lui, la moindre des choses, pour l'avoir remercier à avoir aider Hagrid, un ami. Il l'avait même aidé comme un gentleman et un Lord au dire de la sorcière à monter dans le fiacre qui les attendait à la sortie de Pré-au-Lard. Le fiacre gravit la douce pente qui menait au château.

« Alors pensez vous avoir bien réussi vos BUSE ? Demanda McGonagall.

« J'aurais Optimal dans votre matière, alors... oui, répondit Adonis avec un sourire.

McGonagall montrait pour la première fois un visage détendue et heureuse.

« Je serais ravie de vous avoir encore l'année prochaine, dit-elle. Ce ne sera pas facile, j'atttends beaucoup de mes élèves pour les ASPIC.

Adonis hocha de la tête, souriant encore plus.

« Je ne vous décevrais pas, dit-il.

« Je sais, répondit McGonagall.

Adonis se tourna vers le château et eut un léger tremblement. Il ne savait pas comment Harry allait l'accueillir et ça lui faisait un peu peur. Ils ne seraient sûrement plus les meilleurs amis comme avant, mais peut-être qu'ils pourraient rester un peu ami.

« Ah, nous voilà, dit McGonagall souriante, alors que la diligence s'arrêtait dans la cours.

Des élèves coururent vers elle, à peine elle sortit. Adonis descendit aussi, et leva les yeux vers l'entrée, avec un sourire. Il se sentait comme chez lui, ici. Il inspira lentement et sauta de la diligence. Il attrapa le sac de sa professeur de Métamorphose.

« Nous allons mettre ça dans mon bureau, Mr Rosier, dit-elle. J'imagine que vous refuserez de me laisser y aller seule.

« Vous me connaissez trop bien, madame, répondit Adonis avec un sourire mutin. Un préfet doit aider les enseignants, non ?

« Et quel incroyable préfet, vous faites ! Venez.

Adonis la suivit, sentant les regards étonnés, parfois suspicieux, mais aussi joyeux de deux frères de Gryffondor qui saluèrent leur directrice de maison.

« Adonis ! Tu es revenu ! s'écria le plus jeune.

« Bien sûr, Dennis, dit Adonis. Pour rien au monde j'aurais raté le festin de fin d'année ! Et encore moins la victoire de Serpentard !

« ça c'est parce que vous avez triché ! Lança alors Colin Crivey.

Adonis éclata de rire.

« Et de manière si flagrante, que ça en est presque honteux pour Serpentard, dit-il hilare. A plus, les Crivey !

Il entra à la suite de McGonagall dans le hall, riant toujours. Puis il le vit, baguette magique à la main, faisant face à Drago, Crabbe et Goyle. Rogue était là et ouvrit la bouche un instant, l'air surpris, mais aussi heureux. Adonis lui fit un sourire. McGonagall s'approcha du groupe.

« Professeur McGonagall, dit Rogue. Vous voilà enfin sortie de Ste Mangouste !

« Oui, professeur Rogue, répondit McGonagall.

Elle se débarrassa de sa cape de voyage à motif écossais d'un mouvement d'épaule. Et je suis en pleine forme. Vous deux, Crabbe, Goyle, venez-là.

Les deux Serpentard s'approchèrent en traînant des pieds. Rogue leur lança un regard noir.

« Tenez, dit-elle en fourrant son manteau dans les mains de Goyle. Mr Rosier, donnez mon sac à Crabbe. Allez apporter ça dans mon bureau.

Adonis laissa le sac à Crabbe avec un sourire moqueur. McGonagall se tourna vers Rogue, souriante.

La Rose de la NeigeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant