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_ Appartement 4B _
« Tu n'es qu'une salope ! »
Taehyung lui agrippe les cheveux et manque de lui cracher à la figure
« Tu vas voir qui c'est la... Mh... »
Namjoon a un sourire narquois
« Alors... », il embrasse sournoisement la commissure de ses lèvres, « on peut pas jurer l'enfant de Dieu ?
- Ça ne va pas m'empêcher de te la mettre !
- Essaye donc ! »
Yoongi observe la scène, médusé, installé au fond du lit, loin des deux énergumènes à deux doigts de se battre. Il s'était installé là depuis de longues minutes déjà ; le lit de Namjoon était toujours en désordre, le brun dormait enroulé dans les couvertures puis les balançaient loin de son corps une fois réveillé, de telle sorte qu'il n'était pas rare qu'elles jonchent sur le sol. Il ne devait pas laver tant que ça ses draps, pas toutes les deux semaines en tout cas – Yoongi n'allait pas vérifier l'hygiène de chacun-, et ils étaient imprégnés de son odeur, en plus acide encore avec un arrière-goût de sommeil gorgé de sueur. Ce n'était sûrement pas une odeur que le garçon décoloré irait humer à plein poumons mais, entouré d'elle, il se sentait un peu dans un cocon intime, c'était appréciable. Ses draps à lui sentaient toujours la lessive, ou un peu son shampoing et de l'aigreur au bout de treize ou quatorze jours... alors il s'empressait de nettoyer le tout et trouvait un autre motif enfantin de sa collection comme parure de lit – dinosaures, extraterrestres, animaux de la forêt...
Yoongi se saisit d'un des oreillers de trop et le place contre son torse pour se rassurer. Durant le temps où Namjoon finissait la vaisselle et Taehyung priait, il avait eu tout le loisir de rêvasser ce qui allait se passer, et dire qu'il n'était pas anxieux serait mentir. La peur avait tordu ses entrailles au moindre pas dans le couloir, il s'était demandé si les deux hommes allaient se déshabiller ? Est-ce qu'ils allaient venir l'embrasser tous les deux ? Enfin comprenez, Yoongi allait se retrouver dans le même lit que ses deux colocataires et, de surcroît, avec des pensées peu chastes. C'était tout de même le comble pour lui qui c'était résigné à ne pas avoir de vie amoureuse, un peu dégoûté – il fallait l'avouer- de sa première expérience. Yoongi attendait la princesse de ses rêves, celles avec qui ils pourraient faire l'amour, des pancakes et de la musique des jours durant. Et voilà qu'il croisait un prince de conte de fées, élégant dans ses ensembles, sourire éblouissant et homme de maison... Et de ce prince découlait une myriade d'autres prétendants plutôt proches de lui... intimes même et Yoongi s'était laissé emporter dans la danse. Et maintenant il était penaud, les mains tremblantes serrées sur un morceau de tissu, attendant qu'on vienne le dévorer.
Seulement, il aurait dû s'en douter, Taeyhyung et Namjoon ne pouvaient pas seulement rentrer dans la chambre, lui jeter un regard bouillant, laisser leurs vêtements s'effeuiller et s'embrasser langoureusement juste à côté de lui. Yoongi aurait bien aimé. Voir le corps nu de Taehyung apparaître, qu'il n'avait jamais vu, et celui de Namjoon qu'il n'avait qu'aperçu et rêvait de contempler à nouveau.
Dans les faits... Namjoon avait dû mettre une fessée à Taehyung puisque Yoongi l'avait entendu se retenir de jurer et traiter l'autre de « goujat » après quoi il y a avait eu d'effroyables bruits de chute et de corps qui s'écharpent contre les murs. Yoongi avait hésité à se lever, sortir voir si tout le monde allait bien, mais la porte avait été ouverte d'un violent coup de pied, claquant durement contre le plâtre et l'endommageant au passage. Génial pour la caution, avait songé Yoongi avant d'être happé par leurs bouches. Ce n'était pas du tout voluptueux, loin de là. Namjoon avait plaqué Taehyung contre la porte béante, les poignets retenus au-dessus de sa tête et fourré sa langue dans sa bouche. Le brun l'avait mordu, embrassé de nouveau et ils s'étaient insultés.
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Covid Time |All BTS| ★
Hayran KurguYoongi en est sûr, dans son immeuble, il n'y a que des vieux. Deuxième confinement, un garçon séduisant dans l'ascenseur plus tard, il découvre alors une tout autre réalité... Ses colocataires, les voisins, personne ne semble hétéro ou abstinent e...