part 1

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Elle pénétra dans le café presque vide, trempée jusqu'aux os. La pluie battante avait eue raison d'elle. Elle laissa échapper un soulagement, enfin au sec. Ses cheveux blonds dégoulinaient sur son caban noir mais cela faisait ressortir ses grands yeux bleus.

Elle s'approcha du barman et lui commanda un grand chocolat liégeois. Il était beau, avait des traits fins et des petits yeux malicieux. Son sourire illuminait son visage. Il se retourna pour préparer la commande. La blonde détailla alors l'arrière de son corps. Ses cheveux bruns, son cou, ses épaules, son dos et ses petites fesses rebondies. Il était beau, c'était indéniable.

Les joues de la jeune blonde s'empourprèrent quand Louis, souriant, s'approcha à nouveau d'elle, la tasse à la main.

- Voila.

- Merci, lui répondit-elle poliment, lui rendant bien évidement son sourire.

Elle paya et alla s'installer à une table. La pluie l'avait frigorifié, ce chocolat était devenu son seul allié pour récupérer un petit peu de chaleur.

Louis ne la quittait pas des yeux, peu habitué à voir des femmes de cette rare beauté rentrer dans son café. Sentant le regard lourd du jeune homme sur elle, la jeune femme s'arrêta de manger la crème chantilly qui recouvrait le lait chocolaté et souri.

Le temps passait et la blonde venait chaque jour à la même heure dans le café, boire un chocolat.

Un jour où le soleil brillait sur Londres, elle pénétra dans le café, son sac de cours sur l'épaule et s'approcha du comptoir. Le chocolat était déjà là, fumant sous son nez.

- Un chocolat viennois s'il vous plait. Imita Louis, amusé par la situation qu'il avait lui-même crée.

- - Merci, répondis la blonde gênée mais amusée par la bêtise du jeune homme.

- - Je m'appelle Louis. Et toi ? tu viens ici tous les jours, je me suis dis qu'on pourrait faire connaissance. Je connais tous mes habitués. Tu vois, là bas ? il y a Walter, Rupert et Alfred. Pointa t-il en direction de trois hommes qui jouaient aux cartes au fond de la pièce principale.

- - Je m'appelle Camille.

Une vibration dans la poche de la blonde coupa le moment d'harmonie que les deux jeunes gens avait crée. Elle lu rapidement le texto qu'elle venait de recevoir et pesta contre son expéditeur.

- - Désole mais je vais devoir partir Louis. Heureuse d'avoir fait ta connaissance.

Louis saisi un vieux ticket de caisse qui traînait près de la caisse et y notai rapidement son numéro avec le premier crayon qu'il trouva.

Il le tendit vers la jeune femme qui s'en saisi avant de partir en coup de vent. Louis, de nouveau seul derrière son comptoir regardait fixement la tasse encore pleine, posée sur le zinc. Il soupira, espérant secrètement un texto, un appel, un signe.

Camille voulait lui envoyer un message le plus rapidement possible, mais elle se força à laisser passer quelques heures afin que Louis ne se fasse pas de fausses idées.

Dans son petit appartement, le brun faisait tourner son téléphone dans sa main, attendant désespérément que le voyant rouge de son blackberry daigne donner signe de vie signifiant ainsi, l'arrivé d'un nouveau message.

CLOUDS // L.TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant