Vous étiez une jeune femme, passionnée par le thé, sous toutes ses formes, et ce depuis votre tendre enfance.
Venant d'une famille assez aisée, vous aviez pu vous épanouir, à travers cette passion, bien qu'elle n'ai jamais trop plue.
Arrivée à la ma...
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Cela faisait désormais trois ans que vous aviez abandonné le salon de thé à un avenir plus grand et plaisant, où vous étiez libre d'assouvir ce besoin de découvrir, vivre pleinement. Aujourd'hui était le dernier jour de votre formation, vous étiez avec les autres membres des brigades d'entraînements, que vous n'aviez jamais vus, ceux-ci étant arrivés deux ans avant vous. Vous vous faisiez discrète, pour ne pas attirer l'attention sur votre personne, ayant peur que l'on ne découvre la façon dont vous aviez été entraînée.
Comme l'avait suggéré Erwin, et dit Livaï, vous aviez eût droit à un traitement de faveur des plus inhabituels; vous aviez été la première personne à se voir formé par un haut placé, et qui, en plus de ça, entretenait une relation charnelle avec.
Seuls Erwin et bien sûr, votre bien aimé étaient au courant de cet arrangement, puisqu'ils étaient à la base de celui-ci.
Vous entriez dans la taverne qui avait été réservée pour la dernière soirée avant l'affiliation au grade de chacun des membres. Votre beau vous fit un signe au loin, levant une main vers vous, pour vous inviter à le rejoindre. Ce que vous faisiez, d'un pas léger, vos pieds ne touchant presque pas le sol tant vous étiez heureuse. Arrivant à la hauteur du noiraud, vous veniez vous coller à lui, passant votre bas autour de sa nuque pour l'étreindre plus fortement que jamais, montrant à quel point ces petits instants vous avaient manqués.
Durant ces trois années, qui vous avaient semblées bien longues, vous n'aviez pas trop eût le temps de passer des instants d'amour avec votre compagnon. Vous aviez bien trop d'entraînements, de travail à faire sur vous-même, de choses à apprendre. Alors, maintenant que vous étiez intégrée dans le corps du bataillon d'exploration, vous alliez pouvoir assister Livaï au travail, et vivre avec lui.
Sur la base d'un arrangement, vous aviez demandé à Erwin de rester vivre là où était le salon de thé, puis vous aviez confiée la boutique à l'un de vos disciples, comptant tout de même vous en occuper quand la possibilité se présentait.
Contente de cela, vous rappeliez à Livaï cet arrangement, en chuchotant au creux de son oreille, malheureusement, vous n'aviez pas le temps de finir votre phrase qu'un gamin ayant à peine quinze ou seize ans, à en juger par sa corpulence, levait son verre de bière, commençant un discours, qui plongeait toute l'assemblée dans un silence total. Jusqu'à la fin du monologue, où certains se joignirent au gosse, adhérents à ses idées.
Voir quelqu'un d'aussi déterminé que ça, qui a comme espoir de vivre heureux, et libre, vous fit sourire. Ouais, ce gamin avait été fêlé de couper court à l'euphorie qui régnait, pour rappeler ce qui attendait plus un en dehors des murs. Mais par le biais de ce discours, il avait montré à plus d'un l'importance de se donner des objectifs, et leur futur devoir qu'est de rendre allégeance au peuple, au destin de l'humanité.
