The Dorian's Story : La Prophétie Du Héros

Chapitre 9 : Felis

Média : Felis ( caracal ) : animal de Dorian 

PDV situation Leila :

" Savez vous à quel point il est dur de manipuler quelqu'un quand d'autres risquent de trop en révéler en une parole ? Savez vous à quel point il est dur d'encaisser le fait que la personne manipulé est en réalité le héros d'une prophétie ? Et de savoir quand plus tout le monde compte sur lui ? Eh bien moi, je le sais ! Et croyait moi, c'est encore plus dur qu'on ne l'imagine. C'est exactement ce qu'il m'arrivait quand nous discutions, Dorian et moi, avec les prophètes. A mon goût, ils en disaient déjà trop ! Je luttais intérieurement pour ne pas leur dire de la boucler. Mais le pire ce fut la prophétie : un véritable coup de massue.
Juste avant Dorian était venu me voir pour savoir si tout allais bien ; je lui vais répondu que oui mais en fait non ça n'allait pas vraiment. Et surtout, comment n'avais-je pas pu être au courant avant ? Surtout si elle était si populaire que ça ! A chaque fois que l'un des prophètes ouvraient la bouche, je me sentais pâlir de plus en plus, de peur qu'il ne dise l'indicible.

N'avez vous ne serait ce qu'une once d'idée de solution à tout ça ? Moi j'en ai une : la SUBTILITE. Il faut se savoir subtile lorsqu'on entreprend un si grand projet en étant observé par tout le monde. 

Le soir même, j'étais tellement frustrée que je n'arrivais pas à dormir et faisait les 100 pas dans ma chambre. Calme toi Leila, calme toi ! Inspire. Expire. Inspire. Expire. Tout ... va ... bien ! Je réussi néanmoins à plonger dans les bras de Morphée en souhaitant que la journée de demain soit moins éprouvante. "

Retour vers le PDV de Dorian :

" Lorsque je me réveilla le lendemain matin, le soleil était déjà haut dans le ciel et la maison était emplie d'une grande effervescence. Je me leva avec difficultés de mon lit, m'habilla lentement et fit un discret tour dans la salle de bain pour un petit brin de toilette. Lorsque je sortis de ma chambre, je croisa un Ernesto enjoué, ravi de me voir enfin debout car il était midi et qu'une surprise m'attendait déjà depuis longtemps. Ne comprenant absolument rien, je décida de rejoindre la modeste salle à manger de la maison où, apparemment, d'après ce que j'avais compris, m'attendait ma surprise. Et pour une surprise, s'en fut une grosse ! Un félin trônait au milieu de la pièce, majestueusement assis. Mais pas n'importe quel félin : un caracal !

Une aura magique se dégager de lui. Il avait une telle prestance, une telle noblesse que l'on ne pouvait que ressentir respect et déférence envers lui. Cela ne faisait aucun doute : c'était MON animal. Il était d'une taille moyenne plutôt respectable, les yeux jaune-verts, de grandes oreilles pointus avec une petite touffe de poils à leurs extrémités. Ses joues ( si l'on peut appeler ça comme ça ) et sa truffe possédaient de petites tâches noirs. Les mêmes tâches apparaissaient en plus grosses sur ses pattes qui d'ailleurs avaient l'air puissantes et redoutables. Son cou et son ventre étaient blancs tandis que tout le reste de son corps était brun. ( Voir photo ) Le bout de sa fine queue était blanc et lui aussi, ornait d'une petite touffe de poils. Cela devait faire quelques bonnes minutes que je devais le fixer car j'entendis raisonner dans ma tête :

- Tu sais que c'est un peu gênant d'être fixer comme cela. Suis-je si fascinant ?

- Oui ... enfin non ... si en fait, beaucoup même désolé, répondis-je en bégayant.

- Enchanté de faire enfin ta connaissance Dorian, je m'appelle Felis, fit-il d'un ton enjoué en s'approchant de quelques pas de moi.