L’eau de la douche, raisonnait au sein de l’appartement de Sarah. La buée s’échappait lentement, de la salle de bain, par la porte entre-ouverte. La lumière améthyste mêlée à la vapeur, apportait une atmosphère intimiste. La baignoire était remplie d’eau, habillé de pétales de roses rouges flottantes. Le carrelage noir brillant, reflétait les bougies éparpillées dans l’immensité de la salle de bain. Au plafond, au milieu de la pièce, une grande pomme de douche carrée d’où émanait des litres d’eau, découlait comme une pluie battante. Seuls les fils d’eaux délimitaient la douche. Sous cette cataracte, deux corps nus s’enlaçaient et s’entremêlaient. Alenès debout, avait dans ses bras Sarah, dos a lui, mais contre lui. La belle les yeux fermés, se laissait caresser le coté gauche dégagé de son cou par la bouche d’Alenès ; sa chevelure mouillée de l’autre coté, tombait jusqu’au mamelon de son sein droit. Les mains de l’homme effleuraient le corps parfait de la jeune blonde. La chaleur de l’eau n’empêchait le corps de Sarah de frissonner, durcissant sa poitrine, irisant toutes les partis de son corps. Ses mains continuaient encore à se balader lentement et sensuellement sur la sublime chair de Sarah, jusqu’à s’arrêter définitivement sur le bas-ventre de celle-ci. Sarah prit une inspiration de plaisir, posa sa main sur la nuque d’Alenès. Son cœur battait la chamade, les mouvements devenaient plus vifs, toujours sensuels, viril, le plaisir montait, la buée devint de plus en plus opaque.
Sarah ouvrit les yeux, lentement. Elle venait de faire un rêve voluptueux avec Alenès. Plus la date de casting approchait, plus la jeune fille pensait à Alenès. A ce moment précis, elle avait honte d’avoir fait ce rêve, et paradoxalement aurait voulu continuer à le vivre. Puisque, c’était ce qui l’interpella, elle avait vécu se rêve comme jamais. La réflexion de savoir si c’était un rêve ou non prit son sens quand elle remarqua que les sensations de son rêve étaient toujours présentes physiquement, ses dessous pour preuve. Sarah resta une bonne demi-heure au centre de son lit, avant de se lever et redescendre de son nuage. Elle regarda son téléphone où elle vit un message de Bradley :
Bonjour Mon Ange
A la lecture de se message elle fut prise de culpabilité et se recouvrit la tête avec sa couette. Comme à son habitude, elle alla courir pendant une heure et demie à Central Parc. Elle essayait de chasser se rêve de son esprit, mais c’était peine perdue. Plus elle voulait rejeter ce rêve, plus les réminiscences lui revenaient intensément. Elle avait du mal à contenir son désir. Ses réapparitions d’images étaient accompagnées de souvenirs physiques. Elle sentait encore la sensation que lui ont procuré les baisers d’Alenès. Elle ne se reconnaissait pas dans cette appétence, laquelle bousculait ses sens et ses émotions. Chaque détails, chaque respiration, chaque touché, chaque baiser. Tout cela s’imposait à son esprit avec une redondance inaccoutumée. Avait-elle, vraiment rêvé ? Ce pourquoi n’était plus une question, mais un problème, une équation impossible à résoudre. Elle pensa même avoir été ensorcelé, par le protagoniste de son rêve. Mais justement qui était ce protagoniste ? Alenès, l’homme le plus riche au monde. Quand elle prit conscience du personnage qu’était Monsieur Ricovardo, cette idée de sorcellerie s’en alla aussi vite qu’elle s’était installait.
Il était 10h quand Sarah sorti de chez elle. Bradley l’attendait sur son beau scooter noir et gris. Le voir lui permis de se rappeler, l’attirance qu’elle pouvait avoir pour lui. Ils allèrent à leur dernier cours avec Rambert. Quand ils pénétrèrent dans la salle, ils virent Rambert assis en train de lire le Times. Le vieil homme attendit patiemment que tous les élèves soient installés.