Le début de la fin

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Lorsque j'ouvre les yeux j'aperçois en premier le plafond encore plongé dans la pénombre de la nuit et puis je sens les tonnes de pheromones présentes dans ma chambre. Je suis sur le point de vomir. Mais je m'habille correctement bien que ce soit difficile vu le peu de forces qu'il me reste. Une fois habillé d'un sweat bien trop grand pour moi et d'un jean sale, je sors de ma chambre. Bien que j'ai 13 ans je ne vais pas au collège, en fait je ne suis jamais allé dans un établissement scolaire de toute ma vie. Alors que j'entre dans la cuisine, je vois mon père qui semble être rentré depuis quelques minutes seulement. Lui, un alpha, est le PDG d'une grande entreprise, ma mère quand a elle, bien que je ne la vois pas souvent, c'est aussi une alpha. Lorsque je suis né mes parents m'ont rejeté dès qu'ils ont su que j'étais un faible oméga. Comment eux, parents parfaits, alphas depuis des générations, avaient pu donner naissance à une pareille infamnie tel que moi ? J'aurais préféré ne jamais naître. Car bien qu'avant mes parents me laissaient simplement dans cet appartement miteux, surveillé en permanence depuis quelques années, ils étaient revenus et me nourrissait simplement une fois par mois. Je n'avais droit qu'à un lit et un bureau dans ma chambre. Mais j'avais, il y a deux ans de cela, trouvé un morceau de verre dans les tréfonds de ma chambre et depuis je pouvais me scarifier en silence. Moi, qui me faisait battre dès que ma mère rentrai je me faisait souffrir pour oublier ce traitement horrible que mes parents me faisaient endurer. Tout ce qu'ils m'avaient donné c'est les vêtements actuels et un nom, Gabriel. Mais bien que je savais m'appeller comme cela je n'avais jamais entendu personne m'interpelle avec ce nom si ce n'était pas pour me reprocher mon existence. Je haissais donc ce nom, ce nom qui me faisait souffrir chaque seconde, chaque instant de ma misérable existence. Je ne savais rien de l'extérieur sauf l'existence des Alphas, des Bêtas et des Omegas. Mais alors que je ressassai de noires pensées une sonnerie brisa le silence du petit appartement, mon père alla voir qui pouvait vouloir le voir, ici un endroit que personne ne pouvait connaître l'existence. Lorsque il ouvra la porte, des gens rentrèrent précipitamment dans le minuscule appartement en criant : Police ! Rendez vous ! Je ne savait pas ce qu'était la "police" donc je ne bougea pas de mon lit, ne pouvant pas de toutes façon. En effet ce mois ci mes parents ne m'avait pas nourri. J'entendis des pas précipités et des objets qui étaient déplacés violemment. Ils fouillaient les pièces de l'endroit decrépi. Alors quelqu'un ouvrit enfin la porte de ma chambre. Il dut se mettre une main devant la bouche tellement de pheromones étaient présentes dans la petite pièce. Ensuite il me vit, il sembla surpris puis déclara dans une petite boite noire qui crepitait : "Alpha1 à Alpha5 j'ai trouvé un enfant, appellez une ambulance de toute urgence !" il me prit alors dans ses bras alors que d'autres personnes, ses collègues probablement étaient en train de rentrer et inspecter ma chambre. L'homme qui me portait s'était mis à courir dès qu'il avait vu mon visage à la lumière du jour. Un espèce de van blanc m'attendait avec des gens qui semblait m'attendre et qui eux aussi étaient habillés de blanc. Lorsque l'homme qui m'avait trouvé me posa sur une sorte de matelas, je ne pus m'empêcher de perdre connaissance. Et alors que j'entendais des voix paniquées s'éloigner, une voix me parvint clairement aux oreilles "Sale Oméga !" alors je plongea sans un sombre sommeil sans rêves.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 09, 2021 ⏰

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Des gouttes de sang coulent sur mon visageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant