Un amour à Tahiti

Chapitre 1

 Salut toi! Je m'appelle Lythan! Je suis sûr que tu as une vie débordante, une vie pleine d'entrain mais si tu as ouvert mon histoire, c'est que tu as besoin d'une petite pause pas vrai ?  On a tous besoin d'une pause de temps en temps et un voyage il n'y a rien de mieux! Une pause au soleil ça te dis ? Je te propose de me suivre dans ces chapitres, tu me découvrira entre ces lignes et nous voyagerons ensembles!  Alors installe toi confortablement et prépare toi à plonger au cœur de mon île, et de mon histoire! 

J'enfile rapidement un t-shirt blanc puis je me tourne vers le miroir accroché au mur, mes cheveux noirs sont en batailles, ma peau bronzée fait ressortir les tatouages polynésiens qui ornent mes deux bras et mon regard est souriant malgré mes yeux sombres. Je sors de la petite cabane en bois qui est sur la plage, nous l'utilisons comme poste de secours, et comme vestiaires aussi parfois. Sur le haut de la plage, les palmiers l'entourent et la protège de la grande chaleur du soleil. Je cours vers le pont pour retrouve Jessy, mon collègue. Un peu plus grand que moi, bronzé lui aussi, il a le corps entièrement couverts de tatouages. Des animaux et de nombreux dessins tahitiens. Il se tourne vers moi et me dit :

-Tu es en retard!

-Je sais excuse moi, j'ai eu beaucoup de mal à me réveiller.

Je suis d'un naturel insomniaque, alors lorsque je ne dors pas j'en profite pour sortir et aller me promener au bord de la plage et je ne vois pas le temps passer. Le sommeil me manque mais je suis tous de même prêt à attaquer ma journée. Jessy me jette un collier de fleur aux dégradés roses et blancs autours du cou :

-Tiens met ça, les vacanciers arrivent.

Je met correctement le collier et me tourne vers le bateau qui s'approche. Les vagues cognent contre sa coque, la mer de chez nous est d'un bleu azur tellement beau! On peut voir à travers l'eau! Rien à voir avec la mer à certains endroit qui est verte ou bleu foncé, le genre d'eau où ont ne voit même pas ses pieds! Le bateau s'arrête près du pont, plusieurs personnes en descendent et viennent vers nous. Les vacanciers ont des chapeaux, des casquettes, des lunettes de soleil. Les femmes sont en robes, les hommes en short et t-shirt ou chemisette. Ils ont tous des sacs ou des valises. J'aide plusieurs personnes avec leurs bagages, après leur avoir souhaité la bienvenu avec un grand sourire. Je met plusieurs affaires dans les différentes voitures, mon regard se pose sur Jessy qui met une fleur dans les cheveux d'une blonde. Je lève les yeux au ciel, quel dragueur celui là! Je m'apprête à continuer mon boulot quand j'entends :

-Aïe!

Je me tourne et aperçois une jeune femme agenouillée dans le sable. Ses cheveux bruns sont attachés en queue-de-cheval serrés, strict. Elle porte une jupe noir, un t-shirt à bretelle et des talons qui évidemment s'enfoncent dans le sable. Jessy cache son sourire amusé, j'avance vers la jeune femme et je lui tend les mains :

-Attendez mademoiselle, laissez moi vous aidez.

Elle attrape mes mains et je la relève, elle ne me remercie pas mais je n'en prend pas notes. Elle semble de très mauvaise humeur, j'essais de la détendre :

-Vous savez les talons et le sables ça ne fait pas bons ménages.

Elle baisse les yeux sur ses chaussures de femmes d'affaires :

-Je n'avais pas pensée à cet inconvénient.

Je pose la main sur mon torse et me présente :

-Je suis Lythan! Je travaille à vôtre hôtel! Je suis ici pour vous aidez alors si vous avez besoin de quoi que ce soit, boissons fraiches, renseignements sur les loisirs ou je ne sais quoi, n'hésitez pas!

Elle me sourit poliment, je lui conseil :

-Si je peux me permettre, vous devriez peut être retirer ça.

Je désigne ses chaussures, elle soupire et les enlève. Elle se retrouve pieds nus dans le sables, je souris et dis moqueur :

-Je suis sûr que le sables est bien plus agréable que vos talons!

Sans me répondre, elle avance vers le 4X4 noir. Je prend un sac et le met dans le coffre de la voiture, Jessy me chuchote :

-Encore une fille de la ville, je l'aurais laissé se débrouiller. Elles sont insupportables et superficielles! Le genre de nanas qui payent une fortune pour des sacs et des chaussures, et qui pleurent quand elles se cassent l'un de ses faux ongles.

-J'ai pas vus si elle avait des faux ongles.

Nous rions en essayant d'être discrets, je dis plus sérieusement :

-Allez arrête. Elle n'a pas l'air tellement superficielle, elle semble juste de mauvaise humeur. Le voyage est long, elle est sûrement épuisée laisse lui une chance. Et on a déjà vus pire non ?

Il hausse les épaules, je finis de charger les bagages et c'est le sourire au lèvres que je roule vers l'hôtel.