Depuis tout petits, on nous dit qu'il faut croire en ses rêves. Que tout est possible. En grandissant, on comprend qu'il y avait une part de mensonge. N'y en a-t-il pas toujours une dans ce que les adultes disent aux enfants ? Parfois, les rêves se transforment en réalité. Parfois, les rêves se transforment en cauchemars. Alors, en sachant cette vérité. Oserez-vous rêver ? *** Avancer à pas de loup: avancer avec une grande prudence, de façon discrète. #APDLfic

A son grand désespoir, Louis Tomlinson entre dans une université élitiste, dans laquelle le nom Zayn Malik signifie quelque chose, Niall Horan ne cesse jamais de parler, il y a des pianos partout et où Harry Styles, unique fils d'un ex-rockeur drogué et cliniquement cinglé a un sourire parfait et des yeux vides. (Traduction de la célèbre fiction de VelvetOscar)

Les yeux de Louis sont brillants, son coeur régis par l'envie de découvrir. Louis a peur et Louis veut vivre, plus que tout. L'estomac de Harry est brûlé, ses poumons étouffés, tout le temps. Harry est vide et Harry veut mourir, plus que tout. Louis et Harry se rencontrent dans un parc, un soir de printemps. Ils tombent amoureux, doucement, mais tout est trop irrespirable à Paris. Alors ils décident de partir, Harry pour courir après la vie qui l'attend et Louis pour fuir la mort qui le rattrape. Débute un grand voyage vers l'amour, vers la découverte de soi et celle des trésors du monde, mais aussi vers l'injustice et vers la douleur. Le voyage de deux garçons qui redoutent la vie et la mort et qui devront pourtant apprendre à les affronter, parce qu'on ne peut pas les fuir indéfiniment. Ou l'amour peut-il être assez fort pour les sauver ?

J'étais heureux, j'étais bien, j'avais des amis, une petite copine. J'allais à l'école, comme tout les adolescents de cette terre, j'avais des bonnes ou des mauvaises notes, puis tout a basculé quand j'ai appris que mon coeur ne pouvait plus fonctionner. J'ai tout arrêté, j'ai arrêté d'aimer, d'espérer, de croire, de rêver, de rire, de sourire et de vivre. Je vivais à l'hôpital, mon coeur ne tenait que grâce à des médicaments, puis.. Cette star, ce chanteur que tout le monde aime, Harry Styles, à débarqué pendant la visite des hôpitaux, il a débarqué avec ses cheveux long, ses yeux verts, ses mains chaudes et il m'a fait vivre. Je m'appelle Louis Tomlinson, je suis mourant. Il s'appelle Harry Styles, et il m'a rendu vivant.

Fraîchement débarqué dans un petit village du Vermont, Harry se retrouve dans la maison voisine de celle de Louis, la fenêtre de l'un donne sur celle de l'autre. Observer la vie d'Harry à travers sa fenêtre, comme s'il regardait un film devient alors un véritable jeu pour Louis, un divertissement qu'il attend avec impatience chaque jour. Il est aux premières loges d'un spectacle délectant, mais ne sait pas que lui aussi est devenu la distraction préférée de son voisin. Petit à petit, un jeu dangereux s'installe entre eux. Le fantasme dépassera bien plus que l'encadrement d'une simple fenêtre, mais à quel prix ?

Louis reste chez lui. Louis corrige. Louis lit. Louis organise tout à la lettre. Louis contrôle tout. Louis déteste l'imprévu. Le genre d'imprévus comme, par exemple, le fait que son auteur préféré emménage à côté de chez lui. Celui à qui il avait envoyé une simple phrase, dix ans plus tôt, lorsqu'ils n'avaient que quinze ans. Cet auteur, c'est Harry Styles. Qui n'a pas publié depuis deux ans. Qui a disparu des médias sans que personne ne sache pourquoi. Harry qui aime écrire autant qu'il aime lire entre les lignes. Mais Louis est loin d'être un livre ouvert. Et Harry est loin d'avoir écrit son dernier mot. "Je suis un désastre. -J'aime bien les astres."

On n'a jamais pu se supporter, lui et moi. Je ne sais pas de quand ça remonte - du lycée sûrement, où l'on s'est retrouvé dans la même classe trois années de suite. Il n'était pas le seul à me détester là-bas ; la différence, c'est que les autres sont partis et que je ne revois pas leur joli minois à longueur de journée. Ils sont dans des grandes écoles ou dans des facultés éparpillées aux quatre coins de la France, et parfois je me dis que je suis passé tellement près de pouvoir balayer toute ma scolarité et de recommencer sur des bases neuves. Tellement près. Il aurait juste fallu qu'il ne soit pas là pour que je puisse arriver à la fac sans traîner toutes mes casseroles et ma sale réputation avec moi.

Quand j'ouvre les yeux après un long sommeil, je me dis tout le temps qu'il y a pire que moi. Je me dis que j'ai un logement, un très petit logement. Je me dis que j'ai de la nourriture, peu, mais j'en ai. Je me dis que je gagne des sous tout les soirs, pas une grande somme, mais j'en gagne pour survivre tandis que d'autre n'ont rien. Alors, même si ma vie est pourrie, même si je vend mon corps d'homme, même si j'ai tout les soirs mal, je me dis qu'il y a pire que moi, et ça va un peu mieux. Mais j'ai toujours mal. Quand il ouvrait les yeux, où je travaillais, il me regardait et il n'avait plus mal. Il souffrait, il ne disait rien, mais il n'avait plus mal car il me regardait. Moi, Louis Tomlinson, je me sens observé, quand je travaille dans ce bar. Je ne sais pas si il s'agit de ce groupe de motard qui gueule sur un match que diffuse la télévision du bar. Je ne sais pas si il s'agit de ce vieux, qui regarde son verre, attendant que le temps passe. Ou bien si c'est ce jeune, ce jeune garçon avec des longues boucles, des longues jambes et des yeux verts qui m'observent silencieusement.