Il est beau; Et les gens ne voient que ça.

On raconte dans les contes que le loup était le méchant de l'histoire du Petit Chaperon rouge. On raconte aussi qu'il mange la grand-mère du chaperon rouge par simple cruauté. Pourtant j'ai une version différente de cette histoire. Je peux vous en prouver la véracité. Croyez-moi, mon histoire pourrait vous surprendre. Je suis le Loup et je vais simplement rétablir la vérité.

Il était une fois un prince, au Royaume de Duléthé, qui n'avait que faire de la couronne. Tout ce que Sylan souhaitait, c'était le bonheur et l'épanouissement de sa sœur, la Princesse Aline. Grand seigneur, il accepta d'accompagner cette dernière au bal donné en l'honneur du Prince Ashleigh, à la cour du Royaume d'Enlhiver, de l'autre côté de la Forêt Blanche. Hélas pour le jeune héritier de Duléthé, ce n'était vraisemblablement pas dans les beaux yeux d'Aline qu'Ashleigh se perdit ce soir-là. Hélas, dites-vous ?

Un monde tiré de l'absurde. Des mystères qui s'empilent jusqu'au plafond. Des êtres atypiques et un royaume dépaysant. Quand la vie bascule pour nous plonger dans un univers fantastique plus que troublant... "Ma vie n'avait toujours été qu'un long fleuve tranquille. Entre lycée, devoirs, télévision... On peut dire que je vivais dans une merveilleuse routine. Enfin... ça, c'était avant... Avant qu'une fille déguisée en clown ailé ne tombe du plafond de ma chambre et m'embarque dans une aventure complètement suréaliste." Eudora a tout de la fille détestable. Égoïste, mesquine, prenant plaisir à enfoncer son entourage... Elle est la définition même de la cruauté, ne voyant que son nombril et n'ayant aucune préoccupation pour le sort d'autrui. Du jour au lendemain, la jeune fille va se retrouver avec un lourd fardeau sur les épaules. Se voyant devenir l'unique espoir d'une population destinée au chaos. Peut-on parler d'espoir lorsque le monde est entre les mains de la fille la plus égocentrique qui puisse être ? Et pourtant, tout n'est plus que question de minutes. Une minute pour l'éternité.

Très peu de choses pouvaient mettre la Marquise Sanglante hors d'elle : l'insulter, insulter les siens, toucher à sa famille. Or, en cette année d'exposition universelle de 1889, quelqu'un avait commis ces trois erreur