Liste de Lecture de romsrdn
2 stories
Let Somebody Go T.1 by -livresse
-livresse
  • WpView
    Reads 1,518
  • WpVote
    Votes 208
  • WpPart
    Parts 16
Au gré du vent, Marin navigue entre manques et instants de bonheur. Il y a un peu plus de deux ans, sa mère a décidé de tout quitter pour un tour du monde, en hommage à une personne chère. Mais quand une panne de moteur bouleverse leur trajet, ils n'ont d'autre choix que d'accoster sur les rives d'une ville de la côte Sud-Ouest. Leur voyage s'interrompt, juste un moment. Le temps d'un souffle. D'une rencontre. Evane, fille du maire, a toujours vécu ici. Entre une mère autrice à succès, souvent perdue dans ses romans, et un frère parti faire ses études à la capitale, elle s'est construit une vie entre mots et souvenirs. La lecture et l'écriture sont ses refuges, ses ancrages. Mais entre elle et Marin, rien ne commence comme dans les livres. Leur première rencontre est un choc - presque une tempête. Evane lui voue une rancune qu'il peine à faire oublier. Et pourtant, quelque chose l'attire vers elle, de plus en plus. Quand leurs histoires se croisent enfin, quelque chose s'apaise. Une harmonie fragile, belle et inattendue. Mais le temps presse. Le départ approche. Le large appelle Marin, tandis que leurs cœurs hésitent entre rester... ou se laisser dériver. /!\ les TW principaux sont : mort, deuil, accident de voiture, agression sexuelle, langage grossier, pensées mélancoliques, sentiment d'oppression, crise d'angoisse... © tous droits réservés ⸻ cover by me.
Combien de fois ? by Only-Joy
Only-Joy
  • WpView
    Reads 29,181
  • WpVote
    Votes 1,721
  • WpPart
    Parts 26
Combien de fois avait-il été témoin de comportements condamnables dans les transports en communs ? Souvent, il ne faisait que tourner la tête, s'en voulant chaque fois un peu plus de ne pas savoir comment s'interposer. Une fois, seulement, il s'était interdit de laisser une gamine se faire harceler dans le bus. Il avait fait dégager ces gars, s'était assis à côté d'elle et était resté deux arrêts de plus, quitte à faire un détour pour rentrer chez lui, juste pour être sûr qu'elle rentrerait chez elle en sécurité. Et si ce simple geste pouvait les précipiter, huit ans plus tard, vers un gouffre dont on ne pourrait voir le fond. La chute serait lente, douce et il leur serait même parfois agréable de sentir la caresse du vent sur leurs épidermes. La plupart du temps, ils oublieraient peut-être même qu'ils chutent, se sentant planer. Combien de fois auraient-ils l'occasion de contempler le déclin sans jamais le faire vraiment ? Combien de fois fermeraient-ils les yeux ? Combien de fois oublieraient-ils de se demander ce qui les attendrait, en bas ?