Après le suicide du chef de police Anderson, tout le monde se contente d'accepter la version officielle. Tout le monde sauf Scarlett. Elle sait que quelque chose cloche. Derrière les dorures et les sourires de façade d'un monde de pouvoir et de richesse, des secrets sont enfouis... des secrets qui concernent sa famille, et qui réclament vengeance. Déterminée et seule, Scarlett reprend les dossiers abandonnés de son père, scrute chaque détail et suit chaque piste... consciente que chaque pas la rapproche autant de la vérité que du danger. Quand elle découvre qu'elle est surveillée, elle rencontre Jupiter Sykers, agent brillant et ambigu, envoyé pour la protéger... ou pour l'espionner. Méfiante mais calculatrice, Scarlett transforme cette rencontre en alliance fragile. Ensemble, ils plongent dans un univers où tout n'est que mensonge et trahison, où les alliances se nouent et se dénouent, et où la vengeance se joue autant dans les salons dorés que dans les ruelles sombres. Dans ce jeu de pouvoir et de secret, Scarlett sait une chose : rien n'est jamais fini, et la vérité n'épargne personne.

Elle pensait emménager dans une nouvelle vie. Elle n'a trouvé qu'un appartement trop blanc, trop silencieux... et une tache sombre qui n'était pas là la veille. Au début, ce n'était rien. Une trace. Une ombre. Une imperfection sur un mur immaculé. Puis la tâche a grandi. Lentement. Sourdement. Comme si elle respirait. Plus la moisissure s'étend, plus le couple qu'ils formaient se désagrège. Les silences deviennent des murs. Les murs deviennent des regards. Les regards deviennent des menaces. Quelque chose dans l'appartement s'ouvre, comme si la réalité laissait apparaître ce qu'ils s'efforçait de cacher. Et lorsque la jeune femme comprend enfin que la moisissure ne détruit rien... mais révèle tout, il est déjà trop tard. Car ce qui grandit dans l'ombre n'est pas qu'un champignon. C'est une vérité. Une vérité qu'on ne peut plus repeindre. Bienvenue dans un huis clos où l'amour pourrit plus vite que les murs. Et où ce qui vous observe n'attend qu'une chose: que vous arrêtiez de détourner les yeux.

Ils disaient qu'il fallait guérir. Personne n'a expliqué ce vide qui grandit quand la douleur disparaît. Ici, tout fond puis se fige à nouveau. L'alcool, la poudre, les gestes contre moi. Chaque texte est une expiration dans le froid, une confession laissée dans la buée d'un miroir. FRO[NEZ], c'est apprendre à survivre sans en avoir vraiment envie. C'est aimer le néant parce qu'il répond mieux que les vivants.

Autosp[y]e est l'examen de ma propre disparition intérieure. Dans ces pages, j'ouvre ce qui a cessé de vivre en moi. Je prélève mes souvenirs, j'analyse mes silences, je dissèque les zones mortes qui ont façonné ma manière d'exister. Chaque poème est une preuve, un fragment du corps que j'ai dû abandonner pour continuer à avancer. J'explore mes cicatrices comme on remonte une scène de crime. Je cherche les causes, les chutes, les restes. Je regarde en face ce qui m'a brisée, puis ce qui m'a tenue debout malgré tout. Autosp[y]e est le rapport intime de ma survie. La preuve que je peux ouvrir ce qui me fait mal... et en sortir vivante.