Jusqu'où peut-on aller sans se perdre soi-même ? Ils n'ont pas choisi de survivre. Ils le font parce qu'ils n'ont plus le choix. Un an après l'émergence du virus VX-5, le monde tel qu'ils le connaissaient a disparu. Ce vaccin miracle, censé sauver des vies, a déclenché l'effondrement de tout ce qu'ils croyaient stable. Six amis. Une rumeur persistante : quelque part, une ville aurait tenu. Alors ils marchent. Non par espoir, mais parce qu'il faut avancer. Ils ne savent pas ce qu'ils trouveront au bout de la route. Mais ils savent ce qu'ils fuient. Et ils savent que le plus difficile n'est pas de survivre... C'est de rester humain. Et de ne pas se perdre les uns les autres.

Cinq amis. Deux semaines isolées en montagne, loin du monde. Un refuge coupé de tout, l'endroit rêvé pour déconnecter. Mais les vacances idylliques virent rapidement au cauchemar. Des appels manqués énigmatiques, des hélicoptères qui traversent le ciel en silence, et le sentiment oppressant que quelque chose de terrible se déroule au-delà des sommets. Bientôt, la nature elle-même semble se refermer sur eux. L'insouciance cède la place à la peur, car dans cette immensité sauvage, ils pourraient bien être les derniers à se demander : que reste-t-il vraiment des Hommes ?

2156. Depuis 5 ans, une apocalypse zombie a infecté le monde, tuant et détruisant la planète. Des millions de personnes moururent, plus encore que durant la 3ème guerre mondiale de 2089 à 2101. Tous les survivants se préparaient désormais, armés, trouvant des refuges, des bunkers ou préférant bouger non-stop. Parmi ces personnes, un petit groupe de 10 individus se démarquaient : les Masters. Ces derniers peuvent contrôler les zombies à leur guise et les soumettre à leurs moindre désirs. Et c'est là que j'entre en scène : Dust River. Bon, en vrai je m'appelle Clara Dassault, c'est juste que il faut que je garde mon anonymat. Je suis un des derniers Master, plusieurs d'entre nous ont été tués. La Restitution, le nouveau gouvernement, essaie de mettre la main sur moi depuis des années, et je compte bien continuer à me cacher... et survivre coûte que coûte. Un chapitre ou deux par jour.