𝘪𝘭 passait souvent dans ma rue. j'm'en souviens très bien. c'est comme ça que je l'ai vu pour la première fois. il courait comme à son habitude, je présume, sur le trottoir boueux en novembre. quel temps glacial il faisait, j'étais contre mon radiateur, dans une chaleur agréable. et j'ai tourné ma tête pour voir le décor, comme à mon habitude. les grands arbres étaient teintés d'orange, jaune et de marron. j'aimais l'automne. et puis mon regard s'est posé sur lui, lui qui courait. et j'avais lâché timidement, dans un murmure pour moi-même, "qui pouvait bien courir en un temps pareil ?" et j'étais retourné à mes travaux. 𝘪𝘭 était « le garçon de la rue ». s/o hiba pour la cover.

À Vitae il n'y a pas de puissance supérieure, un individu à lui seul ne peut pas décider qui va vivre ou mourir. . .Tous les jours à dix-neuf heures précises, les habitants se réunissent au centre de la Mort afin de voter contre la personne qui doit mourrir. Mais en ce Lundi 24 Décembre 2 202, le vote ne se déroule pas comme prévu pour Zoé... Cette courte histoire traite de la solidarité face à la mort. Elle raconte une hymne à la vie, un combat face à la mort et son acceptation.

Liberté ou égalité, c'est le dilemme auquel numéro 75 000 est confronté€.

Dans un monde divisé entre Nuit et Jour, un nouveau sang pourrait changer la vie de ses habitants.