Dans le village Ego, chacun a une fonction distincte et un pouvoir qui y est lié. Leurs noms s'y rapportent également. Tout se passe pour le mieux au village jusqu'à ce que surviennent des évènements étranges et incompréhensibles, même pour ces êtres surnaturels. Ces événements plus que rares, tout simplement inédits, remettent en question la sécurité des habitants qui vont tour-à-tour disparaître. Pour rétablir l'ordre, une seule chose à faire : retrouver Le Propriétaire. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, car encore faut-il l'avoir jamais vu ; qui sait seulement si réellement il existe. Quoi qu'il en soit, il le faut bien : la survie de tous les ego en dépend !

Halsa déménage dans une autre ville et s'installe chez son père. Elle est inscrite dans le très réputé institut pour filles Wind of Ladies' Nobility. Elle y apprendra qu'il y a comme elle, d'autres filles qui portent des pathologies sensées faire de vous des personnes faibles ou fragiles, voire handicapées. Pourtant, elles se rendront toutes compte qu'à bien des égards, ça pourrait plutôt être des superpouvoirs. Ainsi elles vivront bon nombre de périphéries de lycéennes, dont certaines plutôt exceptionnelles, à la différence qu'elles, auront leurs "superpouvoirs" pour les aider.

Les prémices de la Matriarchy virent le jour en Arménie, en l'an 2094. La gente féminine représentait 80% de la population totale du pays (soit 4 femmes pour 1 homme). En peu de temps, un problème a priori insipide vit alors le jour : les femmes ne trouvaient plus d'hommes. Beaucoup de femmes mouraient sans avoir d'enfant, le taux de natalité chuta drastiquement. Mais un jeudi du mois de novembre 2094, des scientifiques arméniens annoncèrent au journal télévisé qu'une femme isolée avait réussi à procréer toute seule. Des milliers d'explications, de spéculations et de théories pullulaient sur les réseaux sociaux. Mais ce n'était que le début. En 20 ans seulement on comptait à présent des milliers de cas par an. La machine était lancée. Les femmes n'avaient plus besoin des hommes pour procréer. La roue avait tourné, le patriarcat était renversé, et maintenant que vive la Matriarchy !