cahara_st
« La perspective de vivre simplement, je crois, fut le plus grand supplice de mon existence. Un long fleuve paisible où il ne fallait que se lever à l'aurore, chanter et rire auprès des miens en pêchant près d'un lac... C'était inacceptable. C'était inconcevable. On m'avait arraché à mon destin puis promis à une existence qui n'était pas la mienne. Cette gloire, je l'ai moi-même soutiré aux Déesses. Si mon chemin doit laisser dans son sillage une traînée de cadavres, alors ainsi soit-il.
[ ... ]
Une destinée faite de sang. »