Une douce brume matinale enveloppait le port de Tokyo, ses quais grouillant d'activités. Les cris des marchands, le claquement des amarres, et le bourdonnement des moteurs formaient une mélodie familière. Ryusui Nanami, vêtu de sa chemise immaculée et de son manteau de capitaine, descendait de son navire avec l'assurance d'un homme qui possédait la mer. Marin d'exception et propriétaire d'une petite flotte, Ryusui était connu pour sa témérité et son ambition démesurée. Il vivait pour le frisson du large, pour la liberté de naviguer sans limite et pour son rêve de bâtir un empire maritime, une légende à son nom. Mais, au-delà de son apparente arrogance, il y avait une sincérité : une passion brute pour l'inconnu et une obsession pour la beauté du monde. À quelques rues de là, Ukyo Saionji garait son ambulance devant un petit café. Il venait de finir une garde de nuit éreintante. Ukyo avait quitté la marine il y a quelques années, écœuré par l'injustice et le poids des décisions qui avaient marqué sa carrière. En devenant ambulancier, il avait choisi une vie plus modeste, mais où il pouvait réellement sauver des vies, une personne à la fois. Alors qu'Ukyo s'apprêtait à savourer une tasse de café chaud, son talkie émit un grésillement. Un appel urgent. Un accident avait eu lieu sur le port : un marin était tombé lourdement d'un navire en déchargeant des marchandises. Sans perdre une seconde, Ukyo enfila ses gants et partit rapidement avec son collègue en direction du quai

"Ryusui n'aurait quand même pas osé...?" Ryusui est capitaine de son navire, le Perseus. Mais ce jour-ci, il n'était pas le seul à rentrer au port, un sous-marin était déjà présent. A son bord Ukyo, qui n'avait pas vu le ciel depuis 3 mois, appréhendait cette arrivée. UA Dr Stone, donc pas de spoil. J'ai essayé de faire l'hisoire de sorte qu'elle puisse être lue sans connaître le manga.

Alors que le départ pour cette mission périlleuse approchait, Ryusui se retrouvait partagé entre l'excitation de relever un défi scientifique inédit et l'anxiété liée aux risques encourus. La veille du départ, Ryusui passa une dernière soirée avec Ukyo, profitant de chaque instant ensemble. Ils se promenèrent sur la plage, regardant les vagues se briser doucement sur le rivage. Ryusui garda pour lui ses préoccupations, voulant offrir à Ukyo un moment paisible avant son départ. Le lendemain matin, le navire de recherche était prêt à prendre la mer. Ryusui salua Ukyo avec un mélange de détermination et de tendresse, sachant qu'il serait loin de chez lui pendant plusieurs semaines, voire plus longtemps. Ukyo, bien qu'appréhensif, soutenait Ryusui dans sa mission. Il insistait même pour l'accompagner. -Je suis toujours prêt à venir. -Et ton travail? -Je peux prendre un congés. Ou me porter malade. Ou... -Non. -Je vous serai utile Ryusui! Et j'ai les compétences je te rappelle que j'ai suivi un entraînement militaire! -J'en doute pas une seconde! Mais tu es mon trésor. Et un trésor on le garde en sûreté. Les yeux brillants, Ukyo vint le serrer dans ses bras. -Tu es un idiot, souffla t-il, mais sois un idiot prudent surtout. Ryusui ricana. -Promis.

Ukyo s'était totalement immobilisé suite au coup de tonnerre. La résonance avait frappé si brusquement ses tympans qu'il lui semblait que la douleur s'était irradié jusque dans ses os. S'en suivit le bruit de la pluie battante, le vent qui frappe les paroies du bateaux, les pas de leurs amis qui courraient les rejoindre, la porte qui s'ouvrit à la volée... Et un nouveau coup de tonnerre. Saionji laissa échapper une plainte et plaqua ses mains sur ses oreilles. -Ukyo !! Ryusui posa des yeux inquiets sur l'archer. Il allait de sois que crier n'allait rien arranger à la situation de son compagnon mais que pouvait il faire d'autre ? Jamais il n'avait vu Ukyo dans cet état. De nouveau violemment secoué, un crie de stupeur passa dans le groupe. Ayant quitté la mer des yeux, Ryusui ne put rien faire pour éviter une vague déferlante. Tant bien que mal, chacun parvint à rester debout, à l'exception d'Ukyo qui tomba à genoux en pressant ses oreilles de plus en plus fort. Voilà le plus gros inconvénient à posséder une ouïe aussi développé que la sienne. Certes, il percevait des sons qui échappaient aux autres, faisant de lui un éclaireur hors pair et lui permettant d'accroître ses talents à l'arc. Mais fatalement, le volume sonore qu'il pouvait supporter était beaucoup plus bas. Instinctivement, l'une des mains de Ryusui lâcha la barre. Il désirait prendre soin d'Ukyo. Il ne pouvait pas le laisser comme ça au sol...non, c'était définitivement impossible! Mais avant qu'il ne puisse esquisser le moindre geste supplémentaire, Gen vint se placer devant lui. -Je comprends que tu t'en fasse pour ton cher et tendre mais risquer le naufrage ne l'aidera pas plus...concentre toi sur la navigation. Et nous, nous allons veiller sur Ukyo en attendant que la tempête se calme. Ryusui laissa échapper un soupir et un sourire fendit ses lèvres avant qu'il ne se retourne vers l'océan. -Je vous le confie !

Ukyo venait là chaque été et c'était la première fois qu'il assistait à ça. Donc ce qui retenait l'attention de toutes ces personnes c'était...un jeune homme. Il lui disait quelque chose. Il ne le connaissait pas personnellement et il allait de sois que pour mobiliser des journalistes il était forcément une personnalité publique. Mais qui?... -C'est surprenant de vous voir ici! Peut on connaitre la raison de votre visite? -Haha, c'est simple ! Je désire tout voir et tout posséder ! L'homme claqua ses doigts et de nouveaux bruits d'appareils photo retentirent. Saionji leva les yeux au ciel en l'entendant. Ça y est ça lui était revenu. Ryusui Nanami. Fils du PDG du conglomérat Nanami. Ou l'avidité personnifiée. Il ne le supportait pas en partie pour ce genre de réplique et le bruit des médiats ne l'aidait pas à plus l'apprécier.

À mon arrivée, je suis immédiatement accueilli par le directeur. J'entre dans le centre hospitalier à sa suite et il me guide à travers plusieurs couloirs dans l'optique de rejoindre son bureau. À mesure que nous progressons dans l'établissement, je ne peux m'empêcher de laisser mes yeux vagabonder tout autour de moi. Je suis surpris par la sérénité du lieu et encore plus par la dévotions du personnel alors qu'ils sont malheureusement en sous effectif. C'est alors que nous passons devant une chambre dont la porte est entrouverte. Mon regard est automatiquement attiré par le jeune homme allongé dans son lit. Il dégage une aura de calme absolue qui transcende le mal qui l'habite. Nos regards se croisent alors. Malgré la fatigue évidente qui marque ses traits et la pâleur de son visage, ses yeux brillent comme la plus belle des émeraudes. -Nous y sommes presque. La voix de l'homme me détourne du patient. J'acquiesce, sans pouvoir m'empêcher de jeter un dernier regard vers cette chambre. Il s'agissait de la chambre 188.

-Dis Gen...comment tu as fais pour me convaincre que c'était une bonne idée ? -Rien de plus simple...n'oublie pas que je suis un mentaliste Ukyo-chan. Et puis pour une fois que tu as une longue permission...l'occasion était trop belle tu ne crois pas? -Hahaha, on y est enfin! Je veux conduire !! -Tu nous tuerait à 10 milliards pourcent. Y a que le mentaliste qui peut conduire. -Vous imaginez si j'arrive à mettre la main sur des saphirs ou des grenats?! OU ENCORE MIEUX! De la magnétite ou de l'ilménite ! Ça va être ÉNOOOORME!! -Ça ça m'emballe. Grâce aux propriétés farrimagnétiques de la magnétite, elle peut enregistrer les variations de l'orientation du champ magnétique terrestre. -Je désire chaque minéraux présents sur cette plage !! À ce moment là, la mine sereine de Gen se changea en un sourire tendu. Il venait de réaliser ce qui avait frappé Ukyo dès l'instant où ils s'étaient retrouvés. Ils étaient en infériorité numérique. Et ils devaient gérer ce trio. Les vacances d'été ne seront clairement pas aussi reposante que prévu...